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MaPrimeRénov’ : le bâtiment lance un appel aux députés et sénateurs

Publié le 28 janvier 2025

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Les menaces qui pèsent sur le budget de la rénovation énergétique inquiètent le bâtiment. Ce mardi, 19 fédérations du secteur ont publié une lettre ouverte demandant aux parlementaires de ne pas voter en faveur d’une réduction du budget de MaPrimeRénov’ dans le cadre du prochain projet de loi de finances (PLF) 2025.
MaPrimeRénov’ : le bâtiment lance un appel aux députés et sénateurs - Batiweb

Le 21 janvier, un amendement gouvernemental visant à réduire de 534 millions d’euros le budget alloué à MaPrimeRénov’ en 2025 était rejeté par le Sénat.

Une semaine plus tard, et alors qu’une commission mixte paritaire (CMP) doit se réunir le 30 janvier pour aboutir à un texte de compromis pour le projet de loi de finances (PLF) 2025, 19 fédérations du bâtiment publient une lettre ouverte adressée aux parlementaires, leur demandant de ne pas raboter le budget dédié à la rénovation énergétique, et plus particulièrement de MaPrimeRénov’.

Parmi ces 19 fédérations : la FFB, la CAPEB, l’AIMCC, la FDMC, le SER, Uniclima, ou encore Coédis.

 

Un budget en baisse dans un contexte difficile pour le bâtiment

 

Pour rappel, le gouvernement prévoyait initialement de consacrer 2,3 milliards d’euros à MaPrimeRénov’ en 2025, contre 4 milliards d’euros en 2024. Un récent bilan concernant l’Anah fait par ailleurs état d’une hausse des aides distribuées l’année passée, mais d’une baisse de 35 % des rénovations.

« À l’heure où le secteur se bat tous les jours pour la relance de son activité, la préservation des dispositifs existants, dont MaPrimeRénov’, est fondamentale. Il faut donner des signaux sans ambiguïté au marché - signaux qui ne peuvent se traduire que par le maintien de l’engagement financier de l’État », soulignent les signataires.

Ces derniers rappellent par ailleurs que le dispositif MaPrimeRénov’ génère des recettes fiscales pour l’État grâce à l’activité économique, mais qu’il participe aussi à la décarbonation des logements et à la préservation du pouvoir d’achat des ménages français.

« Arbitrer aujourd’hui en faveur du retrait de plus d’un demi-milliard d’euros pour la relance économique d’un secteur en difficulté et l’atteinte d’objectifs environnementaux serait une erreur sociale, économique, écologique et budgétaire», concluent-ils. 

 

Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock

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