Prévues le 9 juin prochain, les élections européennes approchent à grands pas. Pour rappel, ce scrutin permet d’élire les membres du Parlement européen. Une date importante, alors que l’Union européenne est à l’origine de textes importants, encadrant l’activité de la construction.

Parmi les réglementations les plus récentes : un accord conclu pour éliminer les gaz fluorés, un autre pour accélérer la production d’énergie renouvelables… Sans compter le règlement Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances chimiques (REACH), qui n’arrange pas certaines industries, comme celles de la peinture. 

«L’action de l’Union européenne s’inscrit directement ou indirectement dans le quotidien des artisans et entrepreneurs du secteur », appuie Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment (FFB). 

De la simplification du cadre réglementaire aux transition écologique et numérique

« Dans un contexte économique tendu et marqué par des contraintes règlementaires croissantes, il est primordial que l’UE reste attentive à la compétitivité de nos entreprises », poursuit M. Salleron. 

D’où les sept propositions, que la FFB a soumises aux futurs eurodéputés, « pour faire entendre la voix des artisans et entrepreneurs du bâtiment ». 

La fédération préconise notamment d’ « accompagner la mise en oeuvre des réglementations du mandat 2019-2024 et retenir le principe d’une pause réglementaire ». Le prochain Parlement européen doit aussi « simplifier l’environnement réglementaire des entreprises », sachant qu’il s’agit de l’une des sources de la révolte des agriculteurs. La promotion d’ « un marché intérieur compétitif et libre de toute concurrence déloyale » fait également partie des sujets de préoccupations des acteurs du bâtiment. 

Autre point important : l’accompagnement des transitions du secteur. D’abord la transition écologique, à travers « des financements simples, lisibles et accessibles ». Puis la transition numérique, avec un focus sur les PME.


La FFB appelle également les futurs élus du Parlement européen à « redynamiser la politique de cohésion avec une meilleure prise en compte de la diversité et des spécificités des territoires », ainsi qu’à « réfléchir à une stratégie globale pour l’environnement bâti ». 

Virginie Kroun 
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