Les autoroutes en mauvais état ? Pas pour la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer !
Des observations réfutées par la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM), qui a récemment adressé un courrier au président de l’Association des sociétés française d’autoroutes (Asfa).
« L’état des chaussées (des autoroutes concédées, ndlr) reste satisfaisant, avec une stabilité des notes au cours de la période 2012-2015 et environ 85% du linaire en état bon ou très bon », stipule le document. « La part du réseau en état mauvais ou très mauvais demeure faible sur la période et n’excède pas 1% ».
Une nouvelle méthode d’évaluation
Un réseau à l’état stable donc, mais qui doit beaucoup à l’évolution de la méthode d’évaluation adoptée par le gouvernement, selon la DGITM pour qui « elle formalise l’augmentation du niveau d’exigence de l’Etat vis à vis des sociétés concessionnaires ».« La nouvelle méthode de calcul de l’indicateur est plus discriminante que la précédente, elle conduit donc à un abaissement des notes (…) sans pour autant traduire une baisse effective du niveau de service et une dégradation de l’état de surface des chaussées du réseau routier concédé », précise François Poupard, directeur général de l’organisme.
Pour rappel, plusieurs sociétés d’autoroute (dont Vinci Concessions) s’étaient engagées l’été dernier à fournir plus de 3,2 milliards d’euros de travaux pour les cinq prochaines années. De quoi contribuer à l’entretien des chaussées jugées unanimement en mauvais état ?
F.C (avec AFP)
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