Immobilier ancien : la tendance amorcée en 2016 se poursuit !
« Si les taux restés bas sont pour grande partie l’explication de ce phénomène, il ne faut pas pour autant négliger un second facteur de taille : celui de la tension entre l’offre et la demande », indique le promoteur, propriété du groupe Nexity.
Activité plus soutenue et prix en hausse
Le défi était pourtant de taille, après les résultats exceptionnels enregistrés en 2016. En effet, le volume de transactions avait augmenté de 11,5% sur l’année – de quoi laisser présager du meilleur pour 2017. Et c’est justement le meilleur qui est en train d’arriver !Les ventes de Guy Hoquet sur le marché de l’immobilier ancien ont ainsi augmenté de +15,4% au premier trimestre 2017, comparé à la même période l’année précédente. Une progression de l’activité « particulièrement notable à Paris (+17%), mais également en province (+15,5%) ».
En parallèle, les prix au m2 sont également à la hausse, atteignant les 2 700 euros en moyenne (+2,1%). Guy Hoquet note néanmoins que le mouvement est contrasté. La progression des prix se fait en effet davantage ressentir à Paris (8 277 euros le m2, +5,1% sur un an) qu’en province (1 922 euros le m2, +2,3%).
Vers un record en 2017 ?
Sans surprise, « le prix moyen de vente des biens lui aussi est en augmentation : il est de 421 240 euros à Paris, de 165 972 euros en province et de 197 243 euros au global en France », d’après le promoteur, qui observe néanmoins que « les Français achètent plus grand, de 2,4 m2 au niveau national, de 1 m2 à Paris et de 2 m2 en province ».Guy Hoquet rappelle cependant que certaines villes sont fortement marquées par une tension immobilière, la demande étant plus élevée que l’offre disponible. Les acquéreurs étaient ainsi plus nombreux au premier trimestre 2017 (+20%), contrairement aux biens à vendre (-15%). De quoi exercer une pression non négligeable sur les prix des logements anciens.
« Alléger la fiscalité sur les plus-values en cas de revente de la résidence secondaire, sur la revente de terrain, et de l’IRA (indemnités de remboursement anticipé) devient urgent pour rétablir un marché plus équilibré », alerte Fabrice Abraham, directeur général du réseau Guy Hoquet. N’en reste pas moins que ce dernier s’attend « à un pic d’activité en 2017 », les échéances présidentielles n’ayant, semble-t-il, que peu d’impact sur les projets immobiliers des Français.
F.C
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