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27 % des Franciliens vivent en maison individuelle, selon l’Institut Paris Région

Publié le 14 novembre 2024

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L’Institut Paris Région (IPR) publie les résultats d’une étude portant sur l’habitat individuel en Île-de-France. Selon l’agence d’urbanisme, plus d’un quart (27 %) des Franciliens vivraient en maison individuelle. L’IPR identifie également 5 formes d’habitats individuels que les collectivités devraient prendre en compte.
27 % des Franciliens vivent en maison individuelle, selon l’Institut Paris Région - Batiweb

Il y a deux ans, l’Institut Paris Région (IPR) indiquait que 22 % de la population francilienne vivait à l’étroit, à commencer par les jeunes de moins de 25 ans et les familles monoparentales en location.

Cette fois-ci, l’agence d’urbanisme s’est penchée sur les ménages vivant dans un pavillon. Selon elle, plus d’un quart (27 %) des Franciliens habiteraient dans un pavillon. Les 1,5 million de logements individuels franciliens logeant ainsi 3,9 millions d’habitants.

Dans le détail, 20 % des maisons individuelles seraient habitées par une personne seule, et 30 % des occupants seraient âgés de plus de 65 ans. À noter que 40 % de ces pavillons sont habités par la même personne depuis plus de 20 ans.

 

5 formes d’habitats individuels identifiés

 

L’Institut Paris Région identifie 5 catégories d’habitat individuel : l’habitat patrimonialisé (valorisé et protégé par le marché immobilier), l’habitat réinvesti (rénové et parfois surélevé), l’habitat densifié (transformé par division parcellaire par exemple), l’habitat immobile (surtout récent et à gestion collective), et l’habitat dégradé (souvent surexploité et suroccupé).

Si de nombreux Français aspirent à vivre en maison individuelle, notamment pour avoir un jardin, cette forme d’habitat est de plus en plus contestée en raison de son impact sur l’étalement urbain. L’offre en logements de ce type pourrait d’ailleurs se raréfier avec l’entrée en vigueur du Zéro Artificialisation Nette (ZAN) des sols.

 

L’habitat individuel pas si incompatible avec le ZAN ?

 

Selon l’agence d’urbanisme, le pavillonnaire ne doit toutefois pas être exclu de la densification des villes. Elle invite d’ailleurs les collectivités à imaginer de nouvelles formes urbaines, comme l’habitat individuel superposé.

L’IPR rappelle par ailleurs que 6 000 logements collectifs sont déjà construits chaque année sur des emprises d’habitat individuel en IDF, de même que 4 500 logements individuels.

L’étude complète est à retrouver en cliquant ici.

 

Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock

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