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Patrice Vergriete nommé président de l’ANRU

Publié le 31 janvier 2025

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L’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) a un nouveau président à sa tête. Il s’agit de Patrice Vergriete, ancien ministre du Logement et des Transports, et actuel maire de Dunkerque.
Patrice Vergriete nommé président de l’ANRU - Batiweb

Patrice Vergriete, ancien ministre du Logement (sous le gouvernement Borne) puis des Transports (sous le gouvernement Attal), a été nommé président de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) par un décret du président de la République datant du 29 janvier 2025.

Le poste était vacant depuis janvier 2024, lorsque Catherine Vautrin (ancienne présidente de l’ANRU) est nommée ministre du Travail par Gabriel Attal. Fonction qu’elle occupe aujourd’hui au sein du gouvernement Bayrou.

 

Un fin connaisseur de la rénovation urbaine

 

« Patrice Vergriete est un grand connaisseur des enjeux du logement, de l'urbanisme, de la politique de la ville et des politiques de renouvellement urbain », a souligné l’ANRU dans un communiqué.

« L'ANRU transforme le quotidien de millions de Français depuis plus de 20 ans (...) Je suis donc fier de concourir à la fabrication de la ville de demain, une ville adaptée à toutes les transitions qui ne laisse aucun habitant, aucun quartier en marge de la société », a de son côté réagi le nouveau président de l’agence, qui est aussi maire de Dunkerque et président de la communauté urbaine de Dunkerque (CUD).

 

Dans un communiqué, l’Union Sociale pour l’Habitat (USH) et sa présidente Emmanuelle Cosse ont félicité Patrice Vergriete, « dont la connaissance à la fois des enjeux urbains, de la vie des habitants dans les quartiers et des rouages de l’État sera déterminante pour mobiliser les territoires », a-t-elle estimé.

Depuis 2004, l’ANRU est en charge d’opérations de démolition de tours et barres d’immeubles et de rénovation de logements pour désenclaver les quartiers populaires, améliorer la qualité de vie, la mixité sociale et la sécurité.

Son premier programme, achevé en 2021, avait engagé 11,3 milliards d’euros pour ces opérations. Le deuxième, débuté en 2014 et qui doit s’achever en 2030, dispose d’un budget de 12 milliards d’euros et prend désormais en compte la transition écologique.

Toutefois, ces programmes de démolition-reconstruction entraînent parfois des contestations de la part de collectifs qui dénoncent des opérations trop brutales, peu de concertation avec les habitants, voire un phénomène de gentrification.

 

Claire Lemonnier
Photo de une : ©Patrice Vergriete - X

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