Le patron a exercé ses options d'achat d'actions au prix moyen de 46,97 euros l'unité, soit une dépense de 37,52 millions d'euros, selon des chiffres publiés dans le rapport annuel du groupe de constructions mis en ligne sur son site internet.

"Je confirme que M. Zacharias a levé 800.000 titres l'année dernière mais la plus-value n'est pas faite", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Vinci, relevant que M. Zacharias avait toujours dans son portefeuille boursier 843.836 actions.

Sur la base d'un cours d'environ 111 euros par titre mercredi à la Bourse de Paris, ce portefeuille est valorisé à 93,66 millions d'euros. Dans son édition électronique, le mensuel L'Expansion faisait état "d'une plus-value d'acquisition estimée à 28,9 millions d'euros". Le magazine base son calcul sur un cours moyen pondéré en 2004 du titre de 83,20 euros, partant de l'hypothèse que M. Zacharias avait cédé ses titres.

M. Zacharias a par ailleurs reçu au titre de l'exercice 2004 une rémunération avant impôts de 3,4 millions d'euros en augmentation de 11,5% par rapport à 2003, toujours selon des données du rapport annuel. Interrogé, Vinci n'était pas en mesure de préciser la manière dont le PDG avait financé les 37,52 millions d'euros pour l'exercice de ses stock-options.