Mgr Gaillot optimiste pour les mal logés d'Alfortville
pour les familles de mal logés d'Alfortville (Val-de-Marne), même si la mairie a refusé vendredi matin de recevoir une délégation à laquelle il participait.
La délégation a été bloquée à l'entrée de l'Hôtel de ville par un employé municipal, a constaté l'AFP. Pour Luc Carvounas, adjoint au maire, "il n'y aura aucun rendez-vous de fixé. Le préalable est qu'ils partent". "Ce n'est pas nous qui avons rompu le dialogue, c'est eux". a-t-il ajouté.
Selon M. Carvounas, un dialogue avait été entamé avec Daniel Petri, porte-parole du comité qui défend les mal logés, et conseiller municipal, une semaine avant que les familles ne s'installent devant l'hôtel de ville, après avoir été évacuées d'une église d'Alfortville. Pour lui, "ces familles vivent certes dans des squats, des hôtels insalubres, mais elles ne doivent pas être prioritaires sur les 1.800 personnes en attente d'un logement social à Alfortville (...) parce qu'elles sont instrumentalisées par un élu d'extrême gauche".
Les quatre familles -une demi-douzaine d'adultes, et une quinzaine d'enfants- trois d'origine malienne et une algérienne, réclament des logements décents, comme Mahamadou, père de sept enfants, employé en CDI, dont la famille dispose de près de 3.000 euros de revenu, mais vit dans un squat depuis 5 ans.