ConnexionS'abonner
Fermer

Mgr Gaillot optimiste pour les mal logés d'Alfortville

Publié le 02 janvier 2006

Partager : 

ALFORTVILLE, 30 déc 2005 (AFP) - Mgr Gaillot a déclaré "avoir bon espoir"
pour les familles de mal logés d'Alfortville (Val-de-Marne), même si la mairie a refusé vendredi matin de recevoir une délégation à laquelle il participait.
"J'ai reçu (jeudi) une lettre du maire, René Rouquet (PS), qui s'engageait à nous recevoir en début de semaine prochaine, avec pour condition préalable que nous levions le campement", a indiqué l'ancien évêque d'Evreux à la presse. "Il faut saisir cette chance pour engager un dialogue", a-t-il ajouté. En compagnie notamment de Christian Mahieux, secrétaire national Sud Rail, et d'Yves Loriette, du MRAP, Mgr Gaillot s'est néanmoins présenté dès vendredi matin devant l'Hôtel de ville pour faire part de la volonté des familles de quitter un campement qu'elles ont dressé devant la mairie depuis le 17 décembre pour réclamer des logements décents. Ils demandent toutefois de connaître "l'heure et la date" de l'entrevue promise par le maire, absent vendredi.

La délégation a été bloquée à l'entrée de l'Hôtel de ville par un employé municipal, a constaté l'AFP. Pour Luc Carvounas, adjoint au maire, "il n'y aura aucun rendez-vous de fixé. Le préalable est qu'ils partent". "Ce n'est pas nous qui avons rompu le dialogue, c'est eux". a-t-il ajouté.

Selon M. Carvounas, un dialogue avait été entamé avec Daniel Petri, porte-parole du comité qui défend les mal logés, et conseiller municipal, une semaine avant que les familles ne s'installent devant l'hôtel de ville, après avoir été évacuées d'une église d'Alfortville. Pour lui, "ces familles vivent certes dans des squats, des hôtels insalubres, mais elles ne doivent pas être prioritaires sur les 1.800 personnes en attente d'un logement social à Alfortville (...) parce qu'elles sont instrumentalisées par un élu d'extrême gauche".

Les quatre familles -une demi-douzaine d'adultes, et une quinzaine d'enfants- trois d'origine malienne et une algérienne, réclament des logements décents, comme Mahamadou, père de sept enfants, employé en CDI, dont la famille dispose de près de 3.000 euros de revenu, mais vit dans un squat depuis 5 ans.

bloqueur de pub détecté sur votre navigateur

Les articles et les contenus de Batiweb sont rédigés par des journalistes et rédacteurs spécialisés. La publicité est une source de revenus essentielle pour nous permettre de vous proposer du contenu de qualité et accessible gratuitement. Merci pour votre compréhension.