Elle souligne que le marché traverse sa plus longue série de baisses mensuelles depuis 1992, tout en jugeant que la situation n'est pas comparable avec l'éclatement de la bulle immobilière du début des années 1990. Elle remarque que "même si une inflation plus forte que prévu a fait s'éloigner les espoirs d'une baisse des taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre en juin, des données économiques et immobilières à la baisse pourraient conduire davantage du membres du comité de politique monétaire à rejoindre David Blanchflower (baissier notoire, ndlr) à voter des baisses préemptives".

Howard Archer du cabinet Global Insight a qualifié les chiffres de Nationwide de "véritable choc". La dernière prévision de l'institut était celle d'une chute de 7 à 9% en 2009 pour l'immobilier. Mais il pense maintenant qu'elle sera "plus probablement à deux chiffres". "Avec un chômage qui recommence à monter, la probabilité augmente qu'un nombre important de propriétaires doivent vendre leurs maisons dans la détresse", a-t-il pronostiqué, soit à des prix qui alimenteraient la chute du marché.