La hausse des prix des maisons à la campagne a ralenti
Le prix moyen pour ces maisons (biens à vocation agricole achetés par des non agriculteurs pour en faire une résidence, ndlr) est ainsi passé de 206.000 euros en 2006 à 220.000 euros en 2007.
"Ce ralentissement s'explique par l'augmentation des carburants qui amène les acquéreurs à intégrer le coût du transport. Désormais, plus on s'éloigne du centre-ville moins le prix d'une maison sera élevé", a-t-il poursuivi. Les prix les plus élevés (supérieurs à 220.000 euros) se concentrent toujours "en région parisienne, près des grandes agglomérations, sur la côte méditeranéenne et l'ensemble du littoral", selon le rapport de la Fnsafer. Ils sont notamment relevés autour de Paris, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Tours, Biarritz, sur la côte méditerranéenne, dans les vallées du Rhône et de la Loire et dans le Périgord.
"Le marché s'est recentré à nouveau sur les zones les plus urbaines où le nombre de transactions et le prix des maisons de campagne augmentent plus fortement que dans les zones rurales", a estimé M. Levesque. Le prix des terres agricoles et des prés libres est reparti à la hausse en 2007 (+ 3,4% en un an), après la stabilisation observée entre 2005 et 2006. Il a atteint 4.900 euros l'hectare en 2007. Mais si les agriculteurs achètent à 4.550 euros/ha, les autres catégories de population négocient l'hectare à 5.650 euros, soit 25% plus cher.
Enfin, alors que la crise qui a frappé ces dernières années le secteur viticole s'était répercutée sur le prix des vignobles, ce marché a repris de la vigueur en 2007. Le prix moyen à l'hectare du prix des vignes AOC a ainsi progressé de plus de 11% sur un an.