Tunnel Lyon-Turin : la société opératrice TELT traque la mafia
Toutes les entreprises, quelle que soit leur nationalité, devront obligatoirement figurer sur « une liste blanche », attestant qu'elles ne sont pas infiltrées par la mafia. Seule cette inscription leur permettra d'intervenir sur le chantier du futur tunnel ferroviare Lyon-Turin. Tous les 12 mois, les entreprises feront l'objet « de nouvelles vérifications » avant le renouvellement de leur contrat.
Tous les chantiers côté français concernés
« Cette procédure ne concernera pas seulement les nouveaux chantiers. Tous les marchés en cours côté français devront adhérer à ces nouveaux critères, tandis qu'en Italie les procédures antimafia prévues par le droit italien sont déjà appliquées », a-t-on précisé.
Une structure binationale, coprésidée par le préfet de Turin et par un préfet français, sera chargée de coordonner les vérifications antimafia, concernant l'ensemble des contrats liés aux chantiers français et italiens de l'ouvrage, a ajouté TELT.
La section transfrontalière de la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) Lyon-Turin, mettra Turin à 3H30 de Lyon, contre 5h20 actuellement. 300 km de voies nouvelles seront créées, ainsi qu'un tunnel de 53 km de long qui devrait coûter à lui seul 8,5 milliards d'euros.
Cette autoroute ferroviaire, combinant fret et trafic de voyageurs, devrait être mise en service en 2028-2029.
C.T (avec AFP)
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