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Liquidation d'un métallurgiste : 300 emplois en sursis

Publié le 10 mai 2011

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La liquidation judiciaire d'une entreprise de métallurgie dans le Gard, décidée le 5 mai par le tribunal de commerce de Paris, doit entraîner le licenciement de 300 salariés. Un délégué CGT du groupe indique être prêt à se battre.
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En refusant deux offres de reprise partielle, le tribunal de commerce de Paris a donc tranché pour la liquidation du métallurgiste Richard Ducros, une entreprise basée à Alès (Gard) qui emploie 300 salariés sur trois sites à Alès, Charmes (Vosges) et Roquefort (Landes). Les deux offres de reprise partielle qui auraient pu sauver quelques dizaines d'emplois, avaient été présentées par le groupe Hoche Triomphe Industrie (HTI), qui construit des nacelles élévatrices, et la société Matière d'Arpajon-sur-Cère (Cantal)

Implantée à Alès depuis un siècle et demi, la société Richard Ducros avait été rachetée par le groupe français de BTP Fayaten novembre, en dépit de quatre audits ayant fait apparaître une baisse significative du chiffre d'affaires selon les syndicats, qui dénoncent une opération spéculative, dénuée de stratégie industrielle. La procédure de redressement judiciaire avait été annoncée deux mois plus tard, en janvier. « Maintenant, on va se battre pour le plan social et d'éventuels reclassements. (Mais) c'est raide »,  a indiqué un délégué CGT du groupe.

Laurent Perrin (source AFP)

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