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Les travaux publics s’inquiètent d’un certain « attentisme »

Publié le 06 septembre 2022

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Dans sa dernière note de conjoncture, la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP) fait état de la poursuite de l’inflation sur les matières premières, et s’inquiète d’un certain « attentisme » de la commande publique comme privée, dans un contexte économique et géopolitique qui reste incertain.
Les travaux publics s’inquiètent d’un certain « attentisme » - Batiweb

La Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP) publiait ce mardi sa note de conjoncture mensuelle pour le mois de juillet, intitulée « Attentisme estival ».

Dans cette note, la FNTP enregistre une baisse des travaux réalisés, avec -9 % pour les facturations en euros constants depuis le début de l’année.

La fédération note en revanche un léger rebond des prises de commandes en juillet, avec +6 % par rapport à juin 2022, et +2 % par rapport à juillet 2021.

 

Une fin d’année incertaine

 

Toutefois, la FNTP précise que la tendance reste baissière en cumul depuis janvier, avec -6,1 % de marchés conclus par rapport à un an plus tôt. Elle s’inquiète par ailleurs pour les mois à venir, dans un contexte d’inflation des matières premières et de tensions géopolitiques.

« Cette dégradation s’explique par un attentisme important qui s’observe aussi bien auprès de la clientèle publique que privée, dans un environnement économique et géopolitique très incertain », explique la fédération.

Mi-mars, la FNTP formulait d’ailleurs 5 mesures d’urgence pour aider les entreprises de travaux publics à faire face aux hausses de prix et aux pénuries. Parmi les mesures demandées : le blocage des prix de l’énergie et du carburant, l’absence de pénalités de retard, l’allongement de la durée de remboursement des Prêts Garantis par l’État (PGE), ou encore la prise en charge intégrale de l’activité partielle en cas d’impossibilité de réaliser des chantiers.

Dans sa dernière conjoncture, la FNTP note également une détérioration de l’emploi ouvrier, qui baisse de -0,6 % sur les 7 premiers mois de l’année 2022 par rapport à l’an passé. Dans le détail, les heures travaillées par les ouvriers permanents baissent de -3,1 % en juillet, tandis que les heures intérimaires s’affichent en hausse de +5,4 %.

 

Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock

 

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