Législatives : la Capeb se mobilise dans les régions
Souhaitant s’assurer que les problématiques liées au bâtiment n’ont pas été oubliées par les candidats aux législatives (contrairement à la présidentielle), la Capeb s’est largement mobilisée afin que ses attentes et celles des professionnels qu’elle représente soient respectées.
Un important travail de sensibilisation
Le 1er juin dernier, l’organisme a publié son agenda courant jusqu’à octobre 2017 intitulé « 100 jours pour relancer l’artisanat du bâtiment et l’économie française… sans plomber le budget de l’État ». Un ouvrage dans lequel la Confédération présente 50 priorités, parmi lesquelles encourager l’entrepreneuriat et l’emploi, alléger le coût du travail, ou encore soutenir la formation au sein de la branche.Dans un souci de s’assurer que ce document a bien été porté à la connaissance des candidats aux législatives, de nombreuses Capeb départementales l’ont remis directement à ces derniers, à l’instar de la Capeb 71, qui a organisé le 1er juin un débat en présence de 19 élus potentiels.
Il n’y a cependant pas qu’en Saône-et-Loire que le syndicat est allé à la rencontre candidats. Les représentants de la Capeb de l’Ain ont ainsi eu l’occasion d’attirer l’attention de six d’entre eux sur plusieurs priorités, dont l’allégement du coût du travail et de la fiscalité et la réforme du RSI. En Meurthe-et-Moselle, la Confédération a également été reçue par plusieurs candidats (France Insoumise, PS, LR) afin de transmettre les attentes de la profession.
Autant de démarches nécessaires selon Sylvain Fornès, président de la Capeb Rhône, qui rappelle que « penser petit d’abord, c’est avoir un projet ambitieux et développer une vision de long terme en faveur de l’artisanat. »
Dans la région, chacun des partis a été capable d’apporter des réponses satisfaisantes, Les Républicains ayant notamment traité la question des travailleurs détachés et l’allègement du coût du travail, tandis qu’EELV se concentrait sur l’apprentissage.
De son côté, le Front National a rappelé son engagement en faveur des TPE, PME et PMI, en écho à la campagne menée par Marine Le Pen pour la présidentielle. Les échanges avec le parti du nouveau Président de la République, enfin, ont été l’occasion de « rappeler les risques de développement de la micro-entreprise et de l’augmentation des travailleurs détachés en France » et d’« aborder la question d’une TVA réduite à 5,5% au-delà des travaux de rénovation énergétique ».
Reste à savoir lesquels de ces engagements auront su convaincre les électeurs. Résultats ce week-end, en espérant que le taux d’abstention soit plus bas qu’au premier tour !
F.C
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