Le fabricant d'équipements Metso supprime 89 emplois en France
Les suppressions de poste devraient toucher majoritairement le site de Mâcon, en Saône-et-Loire, où travaillent 415 salariés, ainsi que, dans une moindre mesure, le site d'Orléans, dans le Loiret. Les bureaux commerciaux de Paris et Toulouse devraient également fermer.
Ce vendredi, Metso a « initié une procédure d'information-consultation portant sur un projet de réorganisation de ses activités en France ».
En conséquence, 89 postes seront supprimés en France. Mais la société temporise, l'impact effectif du plan ne devrait concerner en réalité qu'une soixantaine d'emplois, car une trentaine de ces postes sont actuellement vacants, suite à des mesures de préretraite.
Le fabricant assure traverser « une crise structurelle », et « des difficultés économiques » sur ses deux marchés, l'industrie minière et le secteur de la construction, ses résultats s'étant « dégradés depuis quelques années avec un déclin de 26 % du chiffre d'affaires en 2015 ».
Départs volontaires et mesures de reclassement prévus
Le délégué CGT Cyril Cavet a pour sa part promis des « actions » prochaines pour protester contre ce plan social. « La situation économique de l'entreprise n'était pas si mauvaise », a-t-il estimé, la société continuant « à faire des bénéfices ».
Ces suppressions de postes - dont le nombre l'a fait « tomber des nues » - répondent, selon lui, à « la volonté des actionnaires d'en avoir toujours plus ».
La société a présenté ce vendredi en comité d'entreprise un projet de plan de sauvegarde de l'emploi, qui comprend notamment un plan de départs volontaires et des mesures de reclassement.
Dans le monde, le groupe finlandais emploie plus de 12 000 personnes dans une cinquantaine de pays, dont 475 en France.
C.T (avec AFP)