L'ardoise naturelle en pleine progression
Cette progression doit beaucoup à l’augmentation de la consommation de certains pays comme l’Australie (+39% avec 1 279 T en 2016 contre 923 en 2015), les Pays-Bas (+66% avec 2 124 T contre 1 283), l’Irlande (+19% 14 766 T contre 12 457), et la Pologne (+82% avec 706 T en 2016 contre 388 T en 2015).
Surtout, de nouveaux pays sont arrivés sur le marché, et montrent un interêt croissant pour l’ardoise naturelle. Parmi eux : la Finlande, qui passe de 8 T à 26 T (+225%), le Kosovo, de 4 T à 33 T (+725%), le Japon qui passe de 92 T à 105 T (+14%), le Kuweit et le Qatar qui doublent leurs importations (respectivement 33 T et 2 T), ou encore la Colombie (+200% avec 9 T en 2016).
La France reste toutefois, et de très loin, le principal marché de l’ardoise naturelle, avec une consommation en hausse de 2%, à 191 786 tonnes d’ardoise naturelle en 2016 (187 352 en 2015).
La recette du succès
Les raison de ce rebond viennent des propriétés de l’ardoise, jugée comme plus adaptable aux différents projets, esthétique et particulièrement durable : les toitures en ardoises peuvent en effet sa maintenir en l'état près d’un siècle sans affect notable, soit deux à trois fois plus longtemps que la terre cuite par exemple. L’ardoise est également de plus en plus utilisée pour les façades et l’intérieur, variant son utilisation.Marché relativement concentré, la majorité de la production d’ardoise est réalisée en Espagne, dans de grandes carrières souterraines ou à ciel ouvert, dans les régions de Castille-et-León, Galice et Estremadure, qui fournissent toute l’Europe. La dernière mine française, en revanche, a fermé il y a maintenant plusieurs années.
F.T
Photo de une : ©PizarraDeGalicia