Couvreur-zingueur, un métier qui recrute
« Il n’y a pas que les métiers liés à l’IA générative dans le monde du travail ! », insiste l’école Gustave, qui souligne les besoins en recrutement dans le secteur de la couverture-zinguerie.
Lancée en 2021, l’École Gustave forme en reconversion professionnelle et sans conditions de diplômes, en fonction de la motivation des candidats.
Depuis huit mois, elle propose une formation de couvreur-zingueur sur son campus de Saint-Denis (93) pour répondre à la pénurie de main d’œuvre qualifiée dans le secteur.
De forts besoins en construction et en entretien-rénovation
L’école Gustave souligne que le métier de couvreur-zingueur est primordial pour la construction, l’étanchéité, la réparation et l’entretien des bâtiments, mais aussi pour la préservation du patrimoine architectural.
Les élèves sont notamment formés à la pose et à la réparation des toitures, à l’isolation thermique, et à l’entretien et au nettoyage des toitures en zinc, ardoises, et autres matériaux. Le programme met également l’accent sur le respect des règles de sécurité.
Cette formation se déroule en deux temps, avec un bootcamp intensif de trois mois pour acquérir les bases du métier, puis un an d’alternance au sein d’une entreprise partenaire de l’école pour que les élèves puissent mettre en pratique leurs connaissances.
À ce jour, l’école a déjà dressé des partenariats avec de grands groupes du BTP tels que Bouygues Construction, Vinci, Sonepar ou encore Velux.
En sortant de cette formation, les étudiants sont directement prêts à exercer et peuvent trouver rapidement un emploi grâce à la forte demande, aussi bien pour des projets de construction que de rénovation.
« Le métier de couvreur zingueur se distingue par son caractère manuel et artisanal. Il offre une alternative durable et gratifiante pour ceux qui recherchent une profession tangible et concrète, en contact direct avec les matériaux et les ouvrages », soulignent les formateurs.
Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock