La reprise est pour 2011, selon Didier Ridoret. « La principale surprise concerne le non-résidentiel neuf. Sur les cinq premiers mois de l’année, les permis et mises en chantier progressent respectivement de 17,5% et de 17,9%, hors locaux agricoles », explique le président de la FFB. Une tendance qui devrait booster l’investissement, l’un des principaux moteurs de la reprise, faut-il le rappeler. 

De son côté, le logement neuf poursuit sa progression. Ainsi les permis de construire s’inscrivent en hausse avec, en glissement annuel sur cinq mois (janvier-mai 2011/janvier-mai 2010), + 13,5%, et des mises en chantiers qui augmentent de 27,7% sur la même période. L’orientation du logement social HLM, de la promotion immobilière en collectif et de la maison individuelle, « portés par des taux d’intérêt bas et des dispositifs publics puissants », expliquent cette bonne progression selon M. Ridoret.

Amélioration-entretien : croissance modeste

Dans l’amélioration-entretien, les taux de croissance restent modestes mais reviennent dans le positif. « Les réformes annoncées de l’éco-prêt à taux zéro et les incertitudes sur l’éco-prêt logement social participent (…) de ce mouvement », note le président de fédération.

Côté emplois, alors que l’activité a reculé de 15% entre fin 2007 et fin 2010, l’emploi n’a diminué que de 3%. Ce qui veut dire que « les entreprises n’ont pas ou peu licencié et n’ont fait qu’ajuster leurs effectifs au gré des départs ». La non-reconduction des missions d’intérim joue aussi son rôle. La reprise de celles-ci fin 2010/début 2011 est donc un bon signe pour l’avenir selon Didier Ridoret, qui invite tout de même à la vigilance sur des sujets comme la concurrence des pays émergents ou chez nous sur la mission de Action Logement. 

Laurent Perrin