Avis technique renouvelé pour les rupteurs thermiques Schöck Rutherma
L’avis technique englobe plusieurs nouveautés dont certaines de taille, indique la société Schöck dans un communiqué.
Par exemple, le domaine d’emploi est élargi à toutes les zones sismiques comme pour l’ancien avis technique mais désormais tous les bâtiments peuvent être équipés de rupteurs, quelle que soit leur régularité.
Par ailleurs, en combinaison avec les modules sismiques type ES, toutes les hauteurs de bâtiments sont admissibles ; l’ancien avis technique limitait la possibilité de mise en place de rupteurs à des bâtiments de 6 étages.
Plusieurs versions des deux types de rupteurs ont été appréciées par la commission : les modèles K, K-Eck, D et W pour les éléments en porte-à-faux, les modèles Q et V pour les éléments sur appuis et le modèle ES pour reprendre les effets sismiques. Une plage de valeurs Psi certifiée encore beaucoup plus large permet de répondre avec précision aux différentes configurations rencontrées.
Les rupteurs de ponts thermiques garantissent une enveloppe thermique homogène et permettent de réduire jusqu’à 80% des déperditions énergétiques pour la liaison dalle-façade. Ainsi, les frais de chauffage se voient réduits tout comme les émissions de CO2.
Schöck Rutherma, créé en 1997, est un élément de jonction de la dalle intérieure à la façade en cas d’isolation par l’intérieur tandis qu’en cas d’isolation par l’extérieur, il isole thermiquement toutes les parties saillantes du bâtiment.
L’isolation est composée d’armatures légères en acier inoxydable et en acier HA « qui reprennent les efforts de la dalle et du balcon », souligne Schöck. « En plus des liaisons béton/béton, cette famille est également performante pour les liaisons béton/bois, béton/acier et acier/acier ».
Afin d’identifier plus facilement les rupteurs dans les gammes proposées par Schöck, l’industriel a tenu à discerner les technologies ITI et ITE au niveau des Avis Techniques. Ainsi, l’information contenue dans la documentation est plus lisible pour les bureaux de contrôles, les bureaux d’études structures, et les entreprises de construction. Schöck a également beaucoup investi en termes de suivi de chantier et de mise en œuvre des ponts thermiques, un guide de bonnes pratiques est d’ailleurs paru.
En l’absence de sinistralité constatée depuis 1989, date du premier Avis Technique Schöck qui ne concernait que des rupteurs en ITE, le CSTB a décidé de renouveler l’Avis Technique pour une durée de 7 ans. Par conséquent, il ne devra être renouvelé qu’en 2022.