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« Logement d’abord » : le gouvernement veut aller plus loin

Publié le 30 janvier 2020

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Julien Denormandie, ministre du Logement, publie le bilan annuel du programme « Logement d’abord », lancé en 2017 après l’élection de Emmanuel Macron. Ce programme a pour but de placer les sans-abri ou les personnes mal-logées dans des logements de types HLM, parc privé ou pensions de famille. Le ministre, soutenu par le gouvernement, souhaite lancer un autre projet en Île-de-France qui pourrait être généralisé à l’ensemble du territoire.
« Logement d’abord » : le gouvernement veut aller plus loin - Batiweb

Le ministre de la Ville et du Logement, Julien Denomandie, s'est félicité ce jeudi 30 janvier des résultats positifs du plan « Logement d’abord », lancé par Emmanuel Macron en 2017. En seulement deux ans, le programme a permis à 155 000 personnes sans-abri ou mal logées de retrouver un domicile. Chaque année depuis sa mise en place, le nombre de sans-abri relogés augmente. En 2018, 70 000 personnes étaient relogées et 81 000 personnes ont profité d'un relogement en 2019. 

 

L'année dernière, 51 000 personnes ont obtenu un logement social, 25 000 sont désormais dans des logements privés grâce à l’intermédiation locative, et 5 000 personnes ont été placées en pensions de famille. Pour 2020, le FNAVDL (Fonds National d’Accompagnement Vers et Dans le Logement) sera renforcé avec un apport de 15 millions d’euros supplémentaires pour favoriser l’accès et le maintien de ces personnes dans les logements. 

 

Julien Denormandie, dans un communiqué du Ministère de la Cohésion des territoires, n’oublie pas de remercier les propriétaires bailleurs, sociétés HLM, etc… « ces résultats réels reposent sur l’implication et l’action de l’ensemble des acteurs de l’hébergement et de l’accès au logement. Au regard des besoins, cependant, il s’agit désormais de franchir une nouvelle étape ».

 

Un accompagnement de bout en bout

 

Une nouvelle étape autour de « l’accompagnement » dans le retour à la vie active de ces sans-abri et des personnes mal logées, avec la promesse d'un logement fixe, est en train d’être préparée, elle permettra de régler un point soulevé dans le dernier rapport annuel sur le mal-logement de la fondation Abbé Pierre qui identife une « situation d’isolement (pour) de plus en plus de personnes sans-domicile »

 

« L’acte II » de Logement d’abord prévoit une action pilote uniquement en Île-de-France pour le moment, lancée dès le début du mois de février. Sous la direction du préfet de la région et du préfet de Paris, cette action permettra de « renforcer la fluidité et désengorger » les centres d’hébergement.  Pour mener à bien ce projet, 3 millions d’euros vont être consacrés à cet Acte II, et une dizaine d’agents viendra rejoindre et renforcer « Habitat et interventions sociales » considérée comme la « structure pilote »

 

Cette action pilote s’appuie sur deux objectifs. Le premier visant à « accélérer le relogement des personnes hébergées avec un accompagnement de 1 000 ménages supplémentaires », et « former des travailleurs sociaux à l’accompagnement vers le logement en jouant un rôle de plateforme de référence ».  Si cette action donne de bons résultats, elle pourrait être déployée à un niveau national dès 2021. 

 

Le gouvernement, qui lutte contre le mal logement et espère atteindre le plein emploi en permettant aux personnes de se reloger dans des conditions correctes, facilitant ainsi leur insertion dans le monde du travail, avait ouvert, le 27 janvier, plus de 13 000 places d’hébergements pour les sans-abri, dont 4 500 en Île-de-France avec le déclenchement du plan hiver. 

 

J.B

Photo de une ©Adobe Stock

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