À Lyon, l'avenir du siège d'Interpol est sécurisé
« L'avenir d'Interpol à Lyon est sécurisé », a affirmé mardi le secrétaire général d'Interpol, Jürgen Stock, à Lyon, après avoir trouvé un accord sur l'extension du siège de l'organisation internationale de police criminelle.
Aucun montant officiellement annoncé
Le projet immobilier, discuté depuis 2015, avait un coût initial estimé à 50 millions d'euros. Bien que le montant final de l'investissement n'ait pas encore été divulgué, une source de la Métropole de Lyon a confirmé que l'État, la région et la métropole étaient parvenues à un accord sur le financement du projet.
L'accord en question fait partie du dernier Contrat de Plan-État-Région (CPER), voté en octobre de l'année précédente par la région Auvergne-Rhône-Alpes. Toutefois, il devra encore être soumis à la délibération de la métropole d'ici décembre prochain, selon la même source.
« Je ne vais pas encore annoncer de chiffres précis parce que nous voulons le faire avec le gouvernement », a expliqué le secrétaire général d'Interpol lors d'un forum médiatique organisé dans le cadre du centenaire de l'organisation.
Selon les informations fournies par cette source, la métropole de Lyon contribuera à hauteur de 9 millions d'euros pour la construction de l'extension, tandis que la ville de Lyon mettra à disposition le terrain nécessaire pour les travaux. De son côté, la région a confirmé sa participation financière à hauteur de 9 millions d'euros.
En octobre 2021, alors qu'Interpol pressait les autorités françaises de trouver une solution pour répondre aux développements de ses activités et de ses effectifs, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait appelé les collectivités locales à s'engager sur le financement. Ce débat avait ensuite donné lieu à des discussions approfondies pour garantir la pérennité du siège d'Interpol à Lyon.
Marie Gérald (avec AFP)
Photo de une : ©SIPA