Transition énergétique : 14 chercheurs supplémentaires rejoignent l'initiative « Make Our Planet Great Again »
Pour rappel, cette dernière avait été lancée par le président Emmanuel Macron en juin 2017. Celui-ci espérait rassembler des chercheurs, entrepreneurs et autres ONG autour d'une réflexion commune sur la lutte contre le réchauffement climatique. Le projet avait connu un succès retentissant, recensant déjà 255 candidatures en octobre dernier.
18 premiers lauréats avaient donc été annoncés le 11 décembre dernier, alors qu'une seconde vague de candidatures était parallèlement lancée. Cette fois, ce sont 38 projets qui ont été examinés par le jury présidé par Corinne Le Quéré, professeur de sciences et politique du changement climatique à l'Université d'East Angila et directrice du Tyndall Centre for Climate change Research.
Une implication toujours plus forte
Finalement, les 14 chercheurs désignés ont su se distinguer par le « très haut niveau » de leurs projets, qui « concernent des sujets particulièrement importants, comme l'impact du changement climatique sur la biodiversité, la compréhension de l'évolution de la zone de transition clé entre les Andes et l'Amazonie, l'impact de la fonte de la banquise sur la circulation océanique », etc.Pour les heureux élus, issus de 7 pays différents, il s'agira désormais de concrétiser les différents projets en intégrant les laboratoires du CNRS, de l'IRD, du CEA, de l'IRSTEA, de l'Université Paris-Diderot et de l'IMT Mines Albi-Carmaux. Les recherches, soutenues par un financement du PIA de 500 à 750 k€, pourront durer jusqu'à 5 ans.
En parallèle, l'Allemagne a elle aussi lancé un appel d'offre similaire à celui de la France, avec 13 lauréats annoncés ce 2 mai. « La politique a besoin des données factuelles solides que fournit la science pour prendre de bonnes décisions qui permettront de freiner le changement climatique et d'atténuer ses conséquences négatives », estime Anja Karliczek, ministre allemande de l'Education et de la Recherche.
« Ce renforcement supplémentaire de la coopération entre nos deux pays sur les problématiques du changement climatique aura, j'en suis sûre, un effet d’entraînement en Europe et dans le Monde », ajoute Frédérique Vidal, son homologue française.
F.C