Risques naturels et bâti : namR et le BRGM nouent un partenariat
Le bâti français n’est pas étranger aux risques naturels liés à la sécheresse, dont le coût ne cesse d'augmenter, selon une étude de Saretec datant de décembre dernier.
Retrait-gonflement des argiles (RGA), risques de cavités, mouvements de terrain... Ces phénomènes tendent à se multiplier au gré des canicules de plus en plus intenses.
Connue pour collecter des données géolocalisées en faveur de la rénovation énergétique du parc immobilier, namR se penche aujourd’hui sur la question des risques naturels, à travers un partenariat avec le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM).
Créer des solutions numériques pour limiter les risques naturels
Il faut dire qu’en juillet dernier la directrice générale de namR nous avait partagé son inquiétude au sujet de l’ampleur des aléas climatiques liés à la sécheresse.
Annoncé ce lundi 12 septembre, l’accord-cadre conclu entre la société de green tech et le BRMG cherche à unir leurs expertises. La capacité de namR à produire des données géolocalisées, et le savoir-faire du service géologique national en matière d’étude des sous-sols devraient donner naissance à une banque de données autour des risques géologiques, en particulier le RGA.
Plus précisément, « il s’agit de pouvoir co-produire des scores associés à ces risques pour chaque bâtiment et sur tout le territoire afin de caractériser finement leur vulnérabilité, leur exposition et les solutions d’adaptation pertinentes », détaillent les partenaires.
Virginie Kroun
Photo de Une : Adobe Stock