Les pompes à chaleur ont encore de beaux jours devant elles
Faire reconnaître la pompe à chaleur (qu’elle soit aéro ou géothermique) comme énergie renouvelable n’est pas toujours facile. C’est un travail de chaque jour, mené avec passion et patience par l’Afpac (Association française des pompes à chaleur) depuis maintenant sept ans. Pour poursuivre sa tâche, l’association s’est fixée six priorités :
1 – représenter la filière PAC (Pompe à chaleur) en France et la France à l’échelle de l’Europe. En tant qu’association de filière qui représente (presque) l’ensemble des acteurs du secteur, l’Afpac se sent légitime dans cette mission.
2 – défendre la place de la PAC au sein des solutions EnR (énergies renouvelables) : forte de son expertise, l’association va s’attacher à positionner la PAC face aux autres solutions EnR pour le chauffage "en évitant les amalgames avec les EnR ayant pour objet la production d’électricité".
3 – mettre en place pour ses membres des analyses quantitatives et qualitatives du marché.
4 – promouvoir la PAC auprès du grand public via un site web dédié et une campagne de communication
5 – renforcer et démultiplier ses actions de vulgarisation via l’édition de guides pratiques
6 – mettre en place des labels Qualité machines sous la forme de labels volontaires de performance de qualité des PAC au plan Français comme Européen : gestion de la marque NFPAC et transposition du label EHPA en France.
Crédit d’impôt
Initiée en avril 2007, la démarche qualité « produit certifié » NFPAC a dès le départ été associée à l’appellation QualiPAC. La gestion de cette dernière a été transférée (environ 2.000 dossiers) à QualitENR dès le 1er janvier 2010 et on compte aujourd’hui presque 1.000 installateurs avec l’appellation QualiPAC.
"Il est important qu’il y ait une formation produit auprès des fabricants en plus de la formation installateurs QualiPAC", a tenu à préciser lors de cette conférence de presse Emmanuel Laurentin, l’un des vice-présidents de l’Afpac.
Dernière mise au point : une PAC double service (eau chaude sanitaire + chauffage) donne lieu à 25% de crédit d’impôt alors qu’une PAC ECS seul (ballon thermodynamique) permet d’obtenir 40% de crédit d’impôt.
Laurent Perrin