18% de la consommation électrique française issue des énergies renouvelables
À l’origine de cette information, le SER (Syndicat des énergies renouvelables) observe par ailleurs que « le parc renouvelable installé progresse de 462 MW au premier trimestre ». « Sur une année glissante, 2 370 MW ont été raccordés, les filières éolienne et solaire comptant respectivement pour 71% et 20% de cette puissance », poursuit-il. Pour rappel, 46 GW ont été raccordés en 2016.
« La puissance du parc de production d’électricité renouvelable – hydroélectricité, solaire photovoltaïque, éolien et bioénergies – s’élève, fin mars 2017, à 46 392 MW et représente 90% de l’objectif 2018 entériné par la PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie », ajoute le Syndicat.
L’éolien au top, l’hydraulique en berne
Dans le détail, le parc éolien est celui qui a le plus progressé entre janvier et mars 2017, avec 380 MW supplémentaires raccordés, portant le total à 12 141 MW. Sur un an, il progresse même de 16% (1 677 MW). « Avec une production de 20 TWh, en baisse de 14% par rapport à l’année précédente, l’énergie éolienne couvre 4,1% de la consommation électrique française. Le parc atteint 81% de l’objectif fixé à la filière par la PPE à l’horizon 2018 », indique le SER.Avec 81 MW raccordés au premier trimestre, le parc solaire dispose, quant à lui, d’une puissance installée de 6 853 MW, soit une progression annuelle de 7,4%. Le Syndicat déplore néanmoins « un ralentissement par rapport à la période précédente (-55%), dans la continuité de la tendance observée depuis la seconde moitié de l’année 2016 ». Optimiste, l’organisme s’attend malgré tout à une inversion de la tendance en 2017 grâce au raccordement de nombreux projets.
Dans une moindre mesure, la filière bioénergies électriques progresse également, avec 4 MW raccordés en ce début d’année (soit 1 922 MW de puissance totale). « Sur les douze mois, le parc métropolitain progresse de 11% avec 193 MW raccordés », affirme le SER. « La filière bois énergie atteint l’objectif fixé par la PPE à l’horizon 2018 et 75% du scénario bas 2023 ».
Enfin, le parc hydraulique se stabilise à 25 475 MW de puissance. La production, en revanche, est en recul (-18%), avec seulement 14,8 TWh fournis au premier trimestre. Un mauvais résultat que le Syndicat des énergies renouvelables impute notamment à « une conjoncture hydrique défavorable ». N’en reste pas moins que « l’hydroélectricité couvre 10,3% de l’électricité consommée au premier trimestre, et 11,6% sur les douze derniers mois ». Autant d’indicateurs qui, espérons-le, devraient encore progresser durant le reste de l’année !
F.C
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