L'Alsace candidate à un pôle de compétitivité dans les sciences de la vie
l'accueil d'un pôle de compétitivité "médicaments et technologies médicales de
demain", lors d'une conférence de presse qui rassemblait élus, entreprises et
chercheurs.
"L'Alsace est à l'heure actuelle et vue de l'étranger la région française la plus visible en matière de biotechnologies", a continué Philippe Poindron, président d'Alsace BioValley, association membre du réseau trinational BioValley qui rassemble entreprises, chercheurs et institutionnels en Alsace, dans le Bade-Wurtemberg (Allemagne) et le nord-ouest de la Suisse.
Coopération transfrontalière, vivier de personnel "hautement qualifié", habitude de travailler ensemble... Les présidents d'université, chefs d'entreprise, chercheurs, représentants des collectivités locales ont mis en avant la "potentialité considérable" de l'Alsace dans le domaine des sciences du vivant.
"On est beaucoup trop modestes. On a une puissance scientifique phénoménale", a commenté Jacques Marescaux, président de l'Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif (IRCAD) à Strasbourg et pionnier de la téléchirurgie.
En septembre, le gouvernement Raffarin a décidé de créer les pôles de compétitivité en associant entreprises, centres de formation et unités de recherche. Les candidatures doivent être présentées d'ici février 2005. L'Alsace est également candidate pour accueillir un pôle automobile, à cheval avec la Franche-Comté, mais cette initiative est plus portée par les entreprises, a indiqué M. Zeller.