Après avoir annoncé un plan de grande envergure visant à réhabiliter 1 000 chambres de bonnes, la mairie de Paris a voté en début de semaine le principe d’une augmentation des taxes pour les logements vides et les résidences secondaires.

Pour ces dernières (dont le nombre est estimé à 90 000 dans la capitale), il s’agit surtout de revoir les taux de la taxe additionnelle à la taxe d’habitation à la hausse. Si le parti communiste est à l’origine de cette proposition, la majorité de gauche, menée par Anne Hidalgo, souhaite quant à elle que la taxe additionnelle soit rehaussée au niveau de la taxe d’habitation.

Vers une réappropriation des logements vacants

De leur côté, les biens inoccupés ne devraient pas connaître un meilleur sort. En effet, la Ville a fait part de sa volonté d’augmenter la taxe sur les logements vacants. Actuellement de 12,5%, cette dernière devrait croître de 50% la première année, puis de 100% dès l’année suivante.

Dans le même temps, les propriétaires se risquant à louer un pied-à-terre sans respecter la réglementation en vigueur (en passant par Airbnb ou Leboncoin, par exemple) plus de quatre mois par an pourraient écoper d’une amende de 100 000 euros, contre 25 000 actuellement.

Autant de dispositifs qui ont un objectif commun : encourager les propriétaires à louer ou vendre leurs logements pour lutter contre la pénurie qui frappe la capitale.

F.C (avec AFP)
Photo de Une : Fotolia