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Le Grand Paris Express au cœur d’une consultation entre le gouvernement et les élus franciliens

Publié le 23 janvier 2018

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Le gouvernement partagerait-il les inquiétudes de la Cour des comptes ? Il y a quelques jours, l’organisme redoutait un dépassement des coûts annoncés pour le projet du Grand Paris Express – un problème également pointé du doigt par Edouard Philippe. Aussi le Premier ministre a-t-il décidé d’ouvrir, ce mardi 23, une concertation avec les élus franciliens, au risque de retarder le calendrier du chantier du futur métro. Les détails.
Le Grand Paris Express au cœur d’une consultation entre le gouvernement et les élus franciliens - Batiweb
Bien que le chantier progresse, le Grand Paris Express ne cesse d’être au cœur des polémiques ! La dernière en date : une mise en garde de la Cour des comptes contre des dépassements économiques liés au projet. Une réflexion qui a visiblement trouvé écho auprès du gouvernement.

En visite à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, Edouard Philippe a annoncé le début d’« une période de consultations et d’échanges » avec les élus d’Île-de-France, qui craignent, quant à eux, d’éventuels retards de calendrier.

À cette occasion, le Premier ministre était notamment accompagné de Valérie Pécresse, président de la région, Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris, et Jean-Yves Le Bouillonnec, président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris. Un « déplacement sur le terrain » qui devait ouvrir « une période de consultations et d’échanges avec les parties prenantes du Grand Paris Express, à commencer par les élus franciliens », d’après Matignon.

« Notre objectif c’est de poser des bases solides sur (…) la façon dont ce projet va être mené à son terme », a explique Edouard Philippe. « Nous sommes en train de travailler, avec les ministres, avec les élus pour faire en sorte que ce sur quoi nous nous engageons soit le plus conforme possible à la réalité du projet ».

La Métropole du Grand Paris contre-attaque

De son côté, Patrick Ollier, à la tête de la MGP, a demandé au gouvernement de « ne pas casser ce qui fonctionne ! ». « Notre métropole prend des décisions. Surtout, qu’on la laisse continuer ! (…) Nous avons fait la démonstration que nous parlons dans l’intérêt de 131 villes et de sept millions d’habitants », a-t-il déclaré.

Ayant pleinement conscience de la pertinence du Grand Paris Express, le maire de Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, a précisé qu’il attendait « la parole du président de la République avec confiance ». La « métropole existe et je n’imagine pas une seconde qu’elle disparaisse (…) Ce qui reste à déterminer, c’est la forme sous laquelle elle doit demeurer », a ajouté Patrick Ollier.

Ce dernier a par ailleurs fait savoir qu’une « conférence territoriale du Grand Paris » visant à « simplifier drastiquement les structures » devrait être organisée « autour du 14 février », après avoir été reportée à maintes reprises.

F.C (avec AFP)
Photo de Une : ©Fotolia

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