le Grand Paris et le désert francilien
"Mais pas un mot sur les territoires stratégiques de la grande couronne. Est-ce à dire que les départements de deuxième couronne sont déjà trop dotés en moyens de la solidarité et du développement ?", questionne M. Berson. "Nous devons refuser qu'une nouvelle fracture sociale et territoriale soit ainsi créée au sein de notre région", poursuit-il, plaidant pour "une vraie organisation polycentrique comme la plupart des grandes métropoles".
Selon lui, le Grand Paris, issu d'"une vision de la droite", "vise en fait à concentrer les efforts d'investissements structurants sur la seule performance économique d'un coeur d'agglomération penchant à l'ouest". "Le Conseil général de l'Essonne considère qu'il convient de substituer une claire et puissante vision métropolitaine de l'organisation du territoire francilien", ajoute-t-il.
Ceci suppose selon M. Berson "une répartition plus juste des investissements d'infrastructures", "une redistribution des ressources fiscales", des "objectifs de construction de logements", et enfin "un développement plus marqué des différents pôles d'emploi".