Jean Nouvel n'abandonnera pas le projet de tour Signal
"C'est avec surprise que nous venons de prendre connaissance du fait que Jean Nouvel aurait renoncé à la construction de la tour Signal. Il n'en est rien", déclarent les Ateliers Jean Nouvel dans un communiqué. "La crise immobilière étant ce qu'elle est, tous les projets actuels d'immeubles de très grande hauteur prennent du retard. Les investisseurs qui sont chargés de les financer n'envisagent pas de les construire dans l'immédiat", selon le communiqué.
Ne pas jeter le bébé Signal avec l'eau de la crise
"Le projet de la tour Signal se réalisera seulement quand la crise se dissipera", indique l'architecte. "Nous ne renonçons pas à construire ce projet stratégique", souligne Jean Nouvel. "Il convient donc d'attendre un peu et de ne pas jeter le bébé Signal avec l'eau de la crise", ajoute-t-il. "Les crises immobilières sont sinusoïdales et dans deux ou trois ans des projets comme celui-là seront recherchés par les investisseurs", poursuit-il.
La tour Signal, un gratte-ciel de 300 mètres presque aussi haut que la Tour Eiffel, était programmée pour voir le jour fin 2013. D'un coût estimé de 600 millions d'euros, la tour Signal doit abriter sur 71 étages des commerces, des bureaux, ainsi qu'un hôtel et des logements de très haut standing. Elle doit privilégier l'énergie solaire.
Présidence de l'Epadesa Joëlle Ceccaldi-Raynaud a par ailleurs annoncé sa candidature à la présidence du futur établissement public d'aménagement de la Défense et de Seine-Arche (Epadesa), lors d'une conférence de presse sur la fusion envisagée entre l'Epad et l'Epasa (Établissement public d'aménagement Seine-Arche) qui s'étend sur 320 hectares dans la ville de Nanterre (Hauts-de-Seine). Cette fusion permettrait de faire passer le périmètre de l'opération d'intérêt national (OIN) de La Défense de 160 hectares à 770, en incluant d'autres zones d'activités à Nanterre, La Garenne-Colombes et Courbevoie. Les décrets rendant possible cette fusion devraient être publiés "avant fin juin", a indiqué Mme Ceccaldi-Raynaud. |
Laurent Perrin (AFP)