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Vers une valeur seuil du formaldéhyde ?

Publié le 17 novembre 2009

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Le Haut conseil de la santé publique (HCSP)
recommande une réduction de l'exposition au formaldéhyde, un polluant de l'air
intérieur, avec l'application de la valeur repère de 10 microgrammes par m3
d'ici la fin 2019 dans les bâtiments existants et d'ici 2012 dans le neuf.
Vers une valeur seuil du formaldéhyde ? - Batiweb
Classé cancérogène, le formaldéhyde est un irritant de l'appareil respiratoire et des yeux. On en trouve dans les produits de bricolage, d'entretien, les revêtements de murs, les sols et meubles, les plastiques. Selon les données de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, ses concentrations excèdent 10 microgrammes par m3 dans 87% des logements français et 30 microgrammes dans 22% des cas.

"La mise à disposition, déjà aujourd'hui, de produits de construction, d'ameublement ou d'entretien à teneur réduite en formaldéhyde, voire sans formaldéhyde, permet de réduire les émissions", indique le HSCP lundi dans un communiqué. Il recommande que la valeur de 10 microgrammes/m3, proposée par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) pour une exposition chronique, soit atteinte à l'échéance de la fin 2019 dans les bâtiments existants. Cette valeur s'appliquerait dès 2012 pour les bâtiments neufs.

Dans l'intervalle, le HSCP propose trois valeurs repères, à partir desquelles des mesures de protection de la santé doivent être mises en oeuvre:
- 30 microgrammes/m3 est la valeur repère de qualité de l'air "en dessous de laquelle, en 2009, un bâtiment peut être considéré comme de +bonne qualité+". Il devra évoluer progressivement vers l'objectif de 10 microgrammes.
- 50 microgrammes/m3 est "la valeur maximale admissible pour une exposition de longue durée". Au-delà de 50 microgrammes, "il est nécessaire d'informer les occupants et, dans un délai de quelques mois, d'identifier la ou les source(s) principale(s) et de la (les) réduire en engageant les actions appropriées".
- Une teneur supérieure à 100 microgrammes/m3 doit conduire "à une action corrective rapide, au cours du mois suivant le résultat".

Selon la loi Grenelle 1, les produits ayant pour effet d'émettre des substances dans l'air ambiant devront être soumis à un étiquetage obligatoire à partir du 1er janvier 2012.

Laurent perrin - source AFP

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