Ralentissement du crédit à la consommation et à l'habitat en 2006
L'ASF souligne pour expliquer ce chiffre les difficultés du secteur automobile, les immatriculations étant en baisse de 3,3% sur l'année 2006, à à peine plus de deux millions, soit "la plus mauvaise performance en huit ans". Les nouvelles utilisations de crédits renouvelables entrent pour 40% dans le total des crédits à la consommation, avec 17,2 milliards d'euros. L'ASF note que la part de ce type de crédit a tendance à décroître légèrement depuis quelques années après avoir atteint des sommets à la fin des années 1990.
Les prêts personnels, qui sont accordés sans que leur objet soit notifié, enregistrent la plus forte progression du secteur du crédit à la consommation avec une hausse de 12% à 11 milliards d'euros. L'ASF indique par ailleurs que le ralentissement de la croissance du crédit à l'habitat se confirme. "La progression annuelle de la production passe en dessous de la barre des 10% avec +8,6%, après +10,5% et +28,4% les deux années précédentes". En 2002 et 2003, la progression de la production de crédits logement avait également été supérieure à 20%.
Selon l'ASF, "le montant total des financements (crédit acquéreur classique et opérations du réseau des sociétés du Crédit immobilier de France) s'établit à 20,6 milliards d'euros" en 2006. Au total, la production de crédit (équipement des entreprises, des particuliers et crédit immobilier) atteint 95,8 milliards d'euros sur l'année, en hausse de 6,0% sur un an. L'ASF compte 385 adhérents, qui représentent près de 20% du total de l'encours des crédits bancaires à l'économie du secteur privé.