Quand l'Eglise se met au vert
Un nouveau site internet, mis en ligne jeudi 18 janvier à l’occasion de la « Semaine de prière pour l’unité des chrétiens », est venu soutenir la démarche et accélérer le mouvement.
Chaque établissement peut y faire son « éco-diagnostic » en répondant à une centaine de questions parmi lesquelles : Y a-t-il une sensibilisation au respect de la création dans les cours de catéchisme? L'électricité qui alimente le temple provient-elle en partie d'énergies renouvelables? Le secrétariat de la paroisse a-t-il réduit son recours au papier?
Les indicateurs contrôlés sont variés et permettent au groupe de situer ses pratiques sur le chemin de la dite
« conversion écologique ».
Des fiches pratiques à disposition
En fonction des réponses au questionnaire, une quinzaine de communautés en France ont d'ores et déjà été labellisées « Eglise verte », à des degrés divers, et autant sont en passe de l'être, a précisé à l'AFP l'animatrice du projet, Laura Morosini.« L'idée est de labelliser un engagement, d'encourager les gens à entrer dans la démarche par des actions, même petites », a-t-elle souligné, jugeant « prématuré » de chiffrer l'impact du dispositif en matière d'économies d'énergie.
Le site internet www.egliseverte.org propose aussi des fiches techniques sur le chauffage et l'éclairage de ses bâtiments ou encore la mise en place d'un « compost paroissial ».
Interrogé par RCF le 16 janvier dernier, Philippe Vachette, animateur de l’équipe Laudato Savoie, révèle que le site met en relation des communautés qui ont fait des progrès dans le domaine énergétique. Il rappelle en outre que la démarche vise à rassembler les communautés chrétiennes pour qu’elles travaillent ensemble à la diminution de leur empreinte carbone. Le label vient « marquer les efforts faits et les niveaux de performance atteints par une communauté dans sa recherche d’allègement écologique ».
R.C
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