Piqûre de rappel de DLR concernant l’hygiène sur chantier
Décidément, la commission Sanitaires et UnitésMmobiles (SUM) de la fédération DLR ne badine pas avec l’hygiène sur chantier. En témoigne sa liste de conseils pour désinfecter les installations sanitaires mobiles, publiée fin septembre.
Mais la commission remet le couvert suite à une affaire judiciaire contre une entreprise de construction. Son tort ? Ne pas avoir fourni les installations sanitaires appropriées pour ses ouvriers, dans le cadre d'un chantier en Normandie. Une sanction de 3 750 € par salarié a été requise contre elle par la Direction Régionale de l'Économie, de l'Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS).
Décision que l’entreprise conteste auprès du tribunal administratif de Caen, qui délibérera fin février. En attendant, les professionnels de la commission SUM en profitent pour rappeler à leurs clients l’importance d’installer ces éléments d’hygiène (vestiaires, lavabos, toilettes, réfectoire).
« Les employeurs sont tenus d’offrir des toilettes et de quoi au moins se laver les mains sur un chantier, quelle que soit la durée de celui-ci. C’est un besoin élémentaire », estime la commission. Encore plus en période de pandémie, où les préconisations sanitaires vont de bon train.
D’ailleurs la commission SUM de la fédération DLR invite les entreprises à consulter le Guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de construction en période d'épidémie de coronavirus Covid-19 de l'OPPBTP, mis à jour début janvier.
Virginie Kroun
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