Logements : l'importance des travaux de mise en sécurité électrique
De plus, près de 10% des travaux recommandés en logements collectifs ne seront pas effectués, contre seulement 3% en maisons individuelles. Pour plus de la moitié des cas (57% concernant les maisons individuelles et 52% les logements collectifs) ils ont toutefois été pris en charge par l’acquéreur après l’achat du logement. A noter également que la prise en charge partielle ou totale par le vendeur avant la vente du logement est de 19% pour les maisons individuelles mais de 25% pour les logements collectifs.
Pour la réalisation des travaux, les acquéreurs d’appartements feront plus facilement appel à un professionnel (68%) que les propriétaires de maisons individuelles (59%), qui présentent une part plus importante désireuse de réaliser eux-mêmes les travaux ou via un proche (41%, contre 32% pour les propriétaires de logements collectifs).
Le budget des travaux de mise en sécurité en hausse
Pour 51% des acquéreurs, l’état de l’installation électrique constitue un facteur de négociation du prix d’achat du logement. Ce sont principalement les foyers avec au moins un enfant (69%) qui utiliseront l’état de l’installation électrique comme un facteur de négociation du prix d’achat. Pour 60% des personnes de plus de 60 ans, catégorie de population moins encline à négocier, l’état de l’installation électrique n’influencera pas le prix d’achat.
Le budget médian consacré aux travaux de mise en sécurité est en hausse de 14% par rapport à l’an passé (1 476 euros en 2013 contre 1 290 euros en 2012). Parmi les propriétaires réalisant ou faisant réaliser les travaux, près de la moitié d’entre eux (45%) y consacrera un budget de 2 000 euros ou plus, les foyers ayant au moins un enfant représentant 60%.
Notons que le budget médian pour les maisons individuelles (1837 euros) est nettement supérieur à celui pour les logements collectifs (1292 euros), respectivement en hausse de 26% et de 43% par rapport à 2012.
Sécurité électrique des parties communes : les acquéreurs peu sensibilisés
Près de la moitié des acquéreurs d’appartement (47%) ne se sont pas renseignés sur l’état de l’installation électrique des parties communes, un score encore plus élevé (60%) chez les ménages financièrement plus aisés (salaires mensuels de 3 800 euros et plus).
Bien que l’état de l’installation électrique des parties communes reste un facteur important à leurs yeux (77%), leur intérêt pour un diagnostic obligatoire à ce niveau est en net recul : -11 points par rapport à 2012 et -16 points par rapport à 2010.
Méthodologie de l’enquête TNS Sofres
Etude réalisée auprès de 500 propriétaires ayant acquis après le 1er anvier 2009 un logement dont l’installation électrique a plus de 15 ans. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré online (système CAWI – Computer Assisted Web Interviewing) du 20 septembre au 07 octobre 2013
B.P
© benjaminnolte - Fotolia.com