(Diaporama) La Dubaï de l’Afrique en chantier au Nigeria
Chaque jour, jusqu'à 82.000 tonnes de granulats sont ainsi déversées pour faire émerger neuf millions de mètres carrés de terre. Un mur de soutènement a été construit pour éviter que les vagues puissantes de l’Atlantique n’emportent le sable dragué. Ce brise-lame est constitué par d'énormes blocs de béton en forme de X, destinés à dissiper l'énergie des vagues.
Des terrains constructibles pour attirer les investisseurs
Ce projet de plus de 4,5 milliards d'euros est notamment financé par des investisseurs privés. Parmi ceux-ci, quatre banques nigérianes (First Bank, Access Bank, First City Monument Bank, GT Bank) et deux étrangères (BNP Paribas Fortis et KBC Bank). Il fait appel à la maîtrise chinoise en matière de dragage et à l'ingénierie architecturale polonaise.
Pour attirer les investisseurs, Eko Atlantic propose des terrains constructibles. La surface de ceux-ci va de 1.500 à 10.000 m2. Leur prix varie entre 800 et 1.600 dollars le m2 selon leur situation. La mégapole jouira d'une alimentation électrique continue, d'une alimentation en eau pure et d'un réseau d'assainissement fiable.
Objectif : devenir un carrefour international des affaires
L’excellence écologique sera au coeur du projet. Les immeubles de bureau sont entourés de vastes espaces verts, chutes d'eau, lacs artificiels et autres éléments de paysage. Les embouteillages y seront « inexistants », promettent les promoteurs.
Eko Atlantic veut devenir un carrefour international des affaires. Et permettre au pays de désengorger Lagos (Èkó en Yoruba), la deuxième ville la plus peuplée du continent après Le Caire, avec plus de 15 millions d'habitants. La première phase du projet sera achevée en 2016.
Le projet en chiffre Zone en construction : plus de 9 km² Zone mise en vente : environ 6 km² Longueur/largeur de la ville : 6 km x 1,5 km Nombre de bâtiments à construire : 3 000 Population résidante : 250 000 Navetteurs : 150 000 Longueur des routes : 100 km Volume de sable utilisé : 140 millions de tonnes Nombre de parcelles à vendre : environ 1 500 |
Laurent Perrin (sources Chinafrica.cn, Jeuneafrique.com)