88% des foyers français sont équipés d’un détecteur de fumée
Le 5e baromètre Kidde-BVA publié ce jour révèle en effet que l’équipement « reste davantage motivé par l’obligation légale que par une véritable prise de conscience du risque incendie ».
Ainsi, deux ans après l’entrée en vigueur le 8 mars 2015 de la loi Morange et Meslot, les Français ne semblent pas avoir encore pris la mesure de ce risque ni pris l’habitude d’effectuer une analyse du risque de leur logement pour en déterminer l’équipement optimal.
60% des sondés déclarent ainsi s’équiper pour respecter la réglementation et 43% des logements ne disposent que d’un seul détecteur. A noter tout de même que 42% des personnes interrogées « savent qu’un détecteur de fumée doit être installé dans l’espace desservant les chambres et un autre dans la pièce à vivre principale, afin d’être averti rapidement de tout départ de feu, de jour comme de nuit ».
Quels sont les gestes à adopter ?
Face à ce constat, Kidde rappelle à quel point il est important de sensibiliser les Français à la prévention du risque d’incendie domestique. C’est d’ailleurs tout l’enjeu de l’événement Attention au Feu auquel participe le spécialiste de la sécurité incendie, en partenariat avec la Fédération nationale des sapeurs-pompiers et Calyxis.Ce rendez-vous, initié par Kidde en 2016, est l’occasion d’éclairer les habitants sur le rôle premier d’un détecteur de fumée qui est « d’informer au plus tôt, au plus près des zones de risque et de sommeil ».
Kidde rappelle qu’il ne suffit pas d’être équipé pour être protégé des risques incendie. En effet « une analyse préalable et personnalisé de son logements s’avère nécessaire afin d’adapter l’équipement de détection en fonction de la taille, de la configuration, et des comportements de ses occupants ».
Les conclusions de l’analyse de risque permettent de déterminer « le nombre de détecteurs nécessaires et de localiser leur emplacement optimal dans le logement ». Trois niveaux de protection peuvent ainsi être conseillés aux ménages : minimale (un seul détecteur est installé), adaptée (deux détecteurs sont préconisés, l’un dans la pièce principal, l’autre dans la zone de sommeil), et renforcée (un détecteur dans chaque chambre et dans les pièces à risque).
Bien sûr comme tout équipement, les détecteurs doivent être entretenus : « une fois installés, il convient de les entretenir régulièrement et de vérifier leur bon fonctionnement », souligne enfin Kidde.
R.C