Usine Atlantem Toulouse : la fermeture « inévitable »
Le secrétaire adjoint du comité d'entreprise, Guy Saïsset, « pense qu'on ne pourra pas éviter la fermeture » et l'objectif est à présent d'arriver à négocier un plan social correct. Au total, a-t-il dit, ce sont 79 emplois qui doivent être supprimés sur les 800 que compte Atlantem dans 11 usines en France selon le site internet de l'entreprise. Selon M. Saïsset, Atlantem paie à la fois une politique d'investissements importants dans le rachat d'entreprises, qui a augmenté son endettement, et une diminution du chiffre d'affaires due à la crise et à la baisse des mises en chantier.
Guy Saïsset et la CFDT se sont insurgés contre une décision plus stratégique qu'économique de la part de VM Matériaux. Selon lui, Atlantem a décidé de se recentrer sur la Bretagne où il a cinq sites et déjà une usine de menuiseries aluminium. « On nous reproche de ne pas être rentables », s'est-il ému, alors que, depuis le rachat de l'usine il y a cinq ans, aucun investissement n'a été consenti pour augmenter la productivité. Selon le cabinet d'expertise Syndex mandaté par le comité d'entreprise, Atlantem obtiendra des résultats à l'équilibre en 2012, même sans restructuration, ont-ils dit. Interrogé par l'AFP, VM Matériaux a invoqué les procédures en cours et ne s'est pas exprimé.
VM Matériaux (707 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011, environ 3000 salariés selon son site) a lui même annoncé en novembre une restructuration comprenant un plan de départs volontaires, mais n'a pas précisé le nombre d'emplois concernés. L'usine de Portet devrait fermer fin février, début mars, a dit M. Saïsset.
BP (source AFP)