Toujours moins de charbon dans la production électrique d’Engie
2019 sera décidément une année ‘’verte’’ pour Engie ! Le groupe avait déjà annoncé en janvier dernier la cession à venir de ses centrales à charbon en Allemagne et aux Pays-Bas, se tournant plus que jamais vers des sources d’énergie plus propres.
Poursuivant sur sa lancée, l’entreprise a annoncé ce 14 mars la finalisation de la cession de sa participation au capital de Glow, producteur indépendant d’énergie. Les 69,1% de parts que possédait Engie iront ainsi à Global Power Synergy Public Company Ltd. (GPSC), pour un total de 2,6 milliards d’euros.
Jusqu’alors sous la houlette de l’énergéticien français, Glow dénombre plusieurs installations de production en Thaïlande et au Laos, employant 800 collaborateurs. L’entreprise est ainsi en mesure de produire 3,2 GW d’électricité, dont 1 GW issue du charbon, 2 GW pour le gaz et 0,2 GW d’énergies renouvelables.
Une électricité bas-carbone pour l’Asie-Pacifique
De fait, la cession des parts d’Engie marque la fin de l’exploitation par ce dernier de centrales à charbon dans la région Asie-Pacifique. In extenso, alors que la ressource représentait 13% de la capacité de production d’électricité du groupe en 2015, ce taux ne s’élève plus aujourd’hui qu’à 6%. Une baisse qui répond pleinement aux objectifs que s’était fixés l’industriel français.
« Cette cession, que nous réalisons à un niveau de prix très intéressant pour nous, est une étape importante. Elle s’inscrit pleinement dans la stratégie du groupe visant à réduire son empreinte carbone et à se concentrer sur les énergies renouvelables et les solutions clients afin d’accompagner l’ensemble de ses clients dans leur transition vers le zéro carbone », a témoigné Isabelle Kocher, directrice générale d’Engie.
Cependant, cette opération ne signe en aucun cas le départ de l’entreprise de la zone Asie-Pacifique. Au contraire, l’énergéticien a d’ores et déjà fait part de sa volonté de fournir davantage d’électricité bas-carbone issue du gaz et des énergies renouvelables. De nouvelles solutions relatives à l’efficacité énergétique, à la gestion intégrée des bâtiments ou encore aux réseaux de chaleur devraient également voir le jour.
F.C
Photo de Une : ©Adobe Stock