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Pour la Capeb, 2017 doit être l’année des TPE/PME

Publié le 09 janvier 2017

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Lors de la présentation des voeux de la Capeb pour 2017, Patrick Liébus a rappelé les défis à relever pour que l’année soit synonyme « d’activité, de rentabilité et de stabilité ». Il considère en effet que les « incertitudes » sont importantes tant sur le plan international que local. Pour relancer le bâtiment, une seule réponse « une grande politique de petits travaux », dit-il.
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« L’année 2017 s’annonce dans l’incertitude » pour les TPE du bâtiment, a estimé Patrick Liébus, lors des vœux de la Capeb, jeudi 5 janvier, une inquiétude qui se doit notamment à l’évolution des taux d’intérêt à l’international.

Après avoir baissé en 2016, « ils vont se stabiliser puis remonter légèrement », a indiqué le président du syndicat professionnel, d’où l’importance pour les « partenaires banquiers » d’accompagner au mieux les entreprises afin qu’elles trouvent « un nécessaire appui à leur trésorerie et leurs investissements ».

Patrick Liébus se réfère également à l’incertitude qui pèse sur le coût de l’énergie et des matières premières. Ce manque total « de lisibilité » pourrait avoir un « impact important sur nos activités et nos marges ». Il appelle ainsi l’Etat à maintenir les incitations à l’investissement pour les travaux de rénovation mais aussi d’amélioration de la performance énergétique.

A l’échelon européen, le Brexit et les élections en Allemagne, aux Pays-Bas et en France apportent leur lot d’incertitudes. « Il ne faudrait pas que ces événements politiques dissimulent tout le reste de la politique européenne » estime M. Liébus citant la révision de la directive sur le travail détaché et la directive sur les poussières de silice.

Sur le plan national, la Capeb note que la France sort moins vite de la crise et progresse plus lentement que ces voisins, avec une croissance de 1,6% en 2016 et une croissance prévisionnelle de seulement 1,2%.

Les défis à relever pour l'artisanat du bâtiment

La Capeb rappelle ainsi les défis à relever et les combats à mener pour l’artisanat du bâtiment en 2017. Alors que l’activité dans le neuf (+ 3% au troisième trimestre 2016) et dans l’entretien-rénovation (+ 1%) se porte mieux, « il est primordial d’accompagner cette dynamique vertueuse et de rassurer les chefs d’entreprises artisanales avec des mesures pérennes et en pensant petit d’abord ».

Patrick Liébus considère en effet que « les artisans du Bâtiment sont les mieux placés pour redynamiser l’économie locale (…). Ce sont de véritables acteurs de l’économie locale, disposés à relever ce défi, car ils savent que ce sont les petits travaux qui font les grandes politiques ».

La Capeb demande notamment le maintien de la TVA à 5,5% pour la rénovation énergétique, le maintien de la TVA à 10% pour les travaux de rénovation ou encore la mise en place également d’une TVA à 5,5% pour les travaux d’adaptabilité des logements.

Elle préconise un allègement de charges à l’ensemble des entreprises de l’artisanat, plutôt que le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). « Je vous rappelle ici que 64 % des entreprises artisanales du bâtiment ne sont pas employeurs », souligne Patrick Liébus.

En ce qui concerne le compte pénibilité, la Capeb estime qu’il faut étudier d’autres moyens « pour prendre en considération les contraintes associées à nos activités, sans décourager les jeunes souhaitant s’orienter vers nos métiers ».

Dernier point : le prélèvement à la source. « Nous n’avons pas vocation à être des agents de l’Etat. Point final », s’exclame Patrick Liébus.

M. Liébus a finalement salué la naissance de l’U2P « qui représente la première organisation patronale du pays avec 2 300 000 entreprises » et a annoncé la publication prochaine d’un recueil à destination des futurs candidats à la présidentielle intitulé « Priorités pour 2017 ».

R.C

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