Les foyers et résidences pour jeunes au cœur de la transition énergétique
Pour y parvenir, les deux ministres ont lancé conjointement un appel à manifestation d’intérêt afin d’identifier des structures pouvant faire l’objet d’une rénovation énergétique.
« Depuis 2012, l’amélioration des conditions d’hébergement et de logement sont un élément essentiel de la priorité jeunesse portée par le Gouvernement. L’appel à manifestation d’intérêt que nous lançons s’inscrit pleinement dans cette logique, en incitant les foyers et résidences destinées aux jeunes à s’inscrire dans une démarche de réhabilitation de leur offre pour répondre aux nouveaux enjeux économiques, écologiques et sociétaux », déclarait Patrick Kanner.
Tous les acteurs du secteur concernés
En outre, deux critères sont particulièrement déterminants dans le cadre cet AMI. En effet, les propriétaires et bailleurs de foyers et résidences pour jeunes doivent faire part de leur volonté « de s’inscrire dans la transition énergétique en visant la sobriété et l’efficacité énergétique du bâti », mais également « de faire évoluer le projet social et socio-éducatif en fonction des besoins des jeunes et des territoires ».Pour les candidats sélectionnés, leurs projets pourront profiter de financements divers, provenant notamment de l’État, d’Action Logement ou encore de la Caisse des dépôts. Des dispositifs d’aide annexes leurs seront également proposés.
L’UNHAJ s’engage avec le gouvernement
En marge du lancement de cet AMI, le gouvernement a également signé un accord-cadre avec l’UNHAJ (Union nationale pour l’habitat des jeunes « afin d’accompagner au mieux les 170 structures du réseau ayant déjà été identifiées comme devant faire l’objet d’une réhabilitation ». L’organisme se verra ainsi doté des moyens nécessaires pour « mobiliser les collectivités et partenaires locaux » souhaitant s’impliquer dans la réhabilitation des bâtiments destinés aux jeunes.« Les enjeux du logement et de l’habitat sont cruciaux pour les jeunes qui vivent une période charnière pour la construction de leur existence et de leur place dans notre pays. Si le marché du logement n’offre pas d’alternative pour accompagner les mobilités et amortir les ruptures, alors il existe pour les jeunes un vrai risque d’installation dans la précarité », met en garde Emmanuelle Cosse, qui espère que ces nouvelles dispositions sauront être concluantes.
F.C
Photo de Une : @PatrickKanner (Twitter)