Les enfants, premières victimes de la mauvaise qualité de l'air intérieur
Dans son baromètre de l’Habitat Sain 2019, Velux s’est intéressé aux conséquences d’une mauvaise qualité de l’air sur la santé des enfants. Le groupe souligne en effet que 26 millions d’européens de moins de 15 ans, soit 1 enfant sur 3, vivent dans des logements insalubres présentant problèmes d’humidité, des moisissures, peu lumineux, bruyant et froid.
Dans ces conditions, eczéma, allergies, toux, souffle court, asthme et troubles respiratoires comptent parmi les symptômes les plus fréquents. Des maladies qui sont responsables de près de deux millions de jours de classe manqués chaque année, soit 2,5 jours d’école manqués par enfant malade et par an.
David Briggs, CEO du groupe Velux, insiste : « Les enfants ont le droit de grandir dans un environnement favorable à leur santé et à leur bien-être. Pour préserver ce droit, il est de notre responsabilité de veiller à ce que le logement dans lequel ils grandissent et les écoles qu’ils fréquentent présentent un environnement intérieur sain afin d’accompagner leur développement ».
Prévenir les risques
L’école se doit en effet d’offrir aux élèves des conditions optimums d’accueil. Il est important de veiller à l’état des établissements scolaires et d’engager des travaux de rénovation lorsque nécessaire.
Le baromètre précise en effet que les enfants exposés à quatre facteurs de risques ont 4,2 fois plus de risques d’être en mauvaise santé. Améliorer la qualité de l’air permettrait de réduire l’absentéisme mais également d’accroître jusqu’à 15% la performance des élèves.
Comment procéder ?
Une meilleure qualité de l’air passe notamment par une « meilleure aération » et une « réduction de l’humidité ou des moisissures ». Des gestes parfois simples qui seraient non seulement bénéfiques pour la santé des enfants, mais aussi pour l’économie européenne en générant globalement plus de 300 milliards d’euros d’ici à 2060.
L’apport en lumière, la réduction des nuisances sonores et une température intérieure plus agréables s’accompagneraient également d’avantages économiques.
« Nous devons veiller à ce que les bâtiments deviennent des lieux sans et sûrs dans lesquels nos enfants pourront grandir », déclare Morten Helveg Petersen, député européen du groupe Renew Europe, vice-président de la Commission parlementaire de l’industrie, de la recherche et de l’énergie (ITRE). Il poursuit : « Le baromètre de cette année nous montre qu’une modernisation de nos bâtiments génèrent non seulement des retombées économiques favorables liées à la réduction de la facture énergétique, mais qu’elle stimule également l’économie européenne en palliant les carences des bâtiments qui affectent la santé de nos enfants ».
R.C
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