Le bois énergie exposé à des disparités de prix (baromètre)
Spécialisé dans la comparaison des prix du bois énergie, le site bois-de-chauffage.net a dévoilé son baromètre officiel 2024. Une manière de dresser une tendance par catégorie de bois de chauffage, à partir de données remontées par les professionnels du secteur.
La bûche moins coûteuse, le prix du granulé en chute
La bûche a été présentée comme l’essence de bois-énergie la moins chère. Le prix d’une stère en vrac est estimé à 85 €, revenant à environ 106 €/m3. La tendance est haussière, car les mises à jour les plus récentes tablent à 94 € la stère. Toutefois, l’augmentation « reste en dessous de l’inflation énergétique », lit-on dans le baromètre. Le plus bas tarif se retrouve chez le bois bûche d’1 mètre, coûtant 70 € en vrac livraison non comprise et 75 € livraison comprise.
En revanche, le granulé de bois voit son prix chuter de 581 € à 400 € la tonne. La palette vaut 445 € en moyenne.
Stabilité du côté du bois densifié, appelé aussi bois compressé. Ce type d’essence est plus compact et propose une combustion prolongée. Son prix reste autour des 450 €.
Des disparités entre régions
Le comparateur de prix établit des moyennes régionales, toutes catégories de bois énergie confondues. « S’ils donnent la tendance, les prix moyens par région ne sont pas tous représentatifs », avertissent les auteurs du baromètre.
Le chauffage bois serait moins chère en Bourgogne-Franche-Comté et Champagne-Ardenne, affichant tout deux 69 € la stère.
« Ces régions profitent de prix attractifs pour le bois de chauffage et les granulés (...) Un réseau dense de fournisseurs permet aux foyers de bénéficier de tarifs avantageux, renforçant l’attrait du bois comme source de chauffage », est-il décrypté dans le baromètre.
En Provence (100 €), dans le Languedoc-Roussillon (99 €) ou en Alsace (94 €), les coûts sont parmi les plus hauts. Le site bois-de-chauffage.net se concentre toutefois sur la région PACA, mais également l'Île-de-France, où « les prix sont plus élevés, principalement en raison des frais de transport et d’une demande soutenue en zones urbaines, ce qui impacte le budget des ménages dans ces régions ».
Virginie Kroun
Photo de Une : Adobe Stock