Le premier semestre 2015 confirme le rebond de l’éolien
Actuellement le parc éolien français représente une puissance installée de 9713 MW, exclusivement dans le terrestre, selon l'association, soit l'équivalent d'environ dix tranches nucléaires.
La loi sur la transition énergétique prévoit d'atteindre 32% d'énergies renouvelables dans le bouquet électrique en 2030, tandis que les déclinaisons par filière (éolien, solaire, etc) seront connues dans la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).
L'éolien flottant dans l'attente
France énergie éolienne plaide pour un objectif de 40 000 mégawatts pour l'éolien terrestre et 21 000 mégawatts pour l'éolien en mer (posé et flottant). « Cela correspondrait à 25% du mix-électrique du pays », a indiqué Frédéric Lanoé, lors d'une rencontre avec la presse.Mais pour cela, « il faut arriver à une programmation régulière des appels d'offres » dans l'éolien en mer posé, a-t-il estimé. Deux appels d'offres ont été lancés et attribués pour un total de 3000 MW, mais le troisième, dont les zones géographiques sont en cours de définition, se fait attendre.
« Il faut conclure sur les zones à l'automne et lancer un appel d'offres sur 3000 MW », a insisté Frédéric Lanoë, qui l'espère pour courant 2016. Le secteur est également toujours dans l'attente de l'appel à projets dans l'éolien flottant, annoncé pour le mois dernier par le Premier ministre Manuel Valls.
Pour accélérer le développement de l'éolien terrestre, les professionnels pointent plusieurs obstacles à lever comme les contraintes d'implantation, notamment les conflits de cohabitation avec les zones militaires.
Ils demandent également une « simplification de l'autorisation unique des projets éoliens et une réforme du contentieux administratif de l'environnement », alors que les recours entraînent selon eux des délais trop longs de réalisation des projets.
(Avec AFP)