Le musée de l'aéronautique Aeroscopia de Blagnac sans toit
Le gigantesque treillis métallique formant la structure du futur musée de l'aéronautique Aeroscopia était prête dès la fin janvier à recevoir sa couverture en zinc, mais l'entreprise de la Loire Antonangeli, qui avait déjà réalisée le nouveau hall D de l'aéroport de Toulouse, n'a pu mener à bien sa tâche en raison de difficultés économiques. Cette PME réputée de 51 salariés a finalement été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Saint-Etienne le 12 juillet.
La mairie de Blagnac, maître d'ouvrage du futur musée, a mis en place une procédure simplifiée d'appel d'offres pour le toit, en accord avec la préfecture de Haute-Garonne. « Nous avons deux candidats prêts à démarrer les travaux début septembre, j'attends leur devis pour la fin juillet, j'espère que nous pourrons faire un choix le 8 août et le faire valider par le conseil municipal le 29 », a déclaré le maire, Bernard Keller.
Un projet ambitieux
Une situation urgente, « en raison du danger de laisser en l'état la charpente métallique simplement couverte de bois et d'isolation, qui pourraient en cas de tempête se disperser sur la voie rapide ou les pistes de l'aéroport voisines », a ajouté le maire. Une fois achevé, le hall métallique de 7800 m2 présentera l'aspect d'un long tube courbe d'une centaine de mètres de long sur 70 m de large et environ 25 m de hauteur intérieure.
Le projet comprend aussi un bâtiment d'accueil avec un centre de documentation et un parcours pédagogique, un simulateur de vol Concorde, ainsi que 5000 m2 d'exposition en plein air pour d'autres machines volantes. Les promoteurs du projet attendent 110 000 visiteurs la première année et 145 000 par an au bout de cinq ans.
B.P (source AFP)