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La Société Foncière Lyonnaise voit ses revenus augmenter

Publié le 18 avril 2017

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La Société Foncière Lyonnaise (SFL) a enregistré au premier trimestre des revenus locatifs en progression de 0,7 % par rapport à l’année dernière. Une hausse due notamment à la nouvelle location d’immeubles parisiens, ainsi qu’à l’augmentation du prix des loyers dans la capitale française, selon un communiqué paru le mercredi 12 avril.
La Société Foncière Lyonnaise voit ses revenus augmenter - Batiweb
Fondée par Henri Germain (également créateur du Crédit lyonnais) en 1979, la Société Foncière Lyonnaise (SFL) est la plus ancienne foncière de France. Son patrimoine est constitué majoritairement de bureaux d’entreprises ainsi que de commerces, concentrés dans le quartier central des affaires de Paris (QCA). Son patrimoine en fait un acteur majeur de l’immobilier tertiaire prime parisien, dont les résultats peuvent être témoins d’une tendance.

Dans un communiqué publié le 12 avril, la SFL a déclaré enregistrer une hausse de 0,7 % au premier trimestre de ses revenus locatifs. Ces derniers sont, pour les foncières, l’équivalent du chiffre d’affaires. S’ils étaient de 48,647 millions d’euros au 31 mars 2016, cette année à la même date, les revenus locatifs de la SFL sont de 48,967 millions d’euros, dont 37,398 millions venant uniquement du QCA.

« À périmètre constant, les loyers progressent de 1,8 millions d'euros (+4,1 %) du fait des nouvelles locations intervenues au cours de l'année 2016, notamment sur les immeubles #cloud.paris et Washington Plaza », tous deux situés à Paris. Au cours du premier trimestre, la SFL a également annoncé la commercialisation de plus de 6 000 mètres carrés de surface, dont la moitié de bureaux. À cela s'ajoutent deux signatures portant sur des surfaces supérieures à 1 000 mètres carrés. Un autre bonus bienvenu : le départ anticipé d’un locataire a permis à la SFL de percevoir une indemnité, qui a généré sur l’exercice trimestriel 500 000 euros de produit net.

Des loyers en hausse

Le communiqué était également pour le groupe l’occasion d’annoncer plusieurs opérations et de revenir sur ses loyers. Ainsi, sur les immeubles commercialisés par la SFL, le loyer facial moyen ressort à 714 euros/m2, et l’économique à 612 euros/m2.

Le taux d’occupation physique des immeubles a toutefois baissé par rapport à décembre 2016. Il reste néanmoins très élevé, à 94,4% contre 97% auparavant. La vacance financière (EPRA vacancy rate) s’élève à 4,8 %.

Le groupe a également annoncé avoir signé le 13 janvier dernier l’acquisition du siège historique du groupe d’assurance SMA dans le XVe arrondissement de Paris, pour 165 millions d’euros. Il s’agit d’un immeuble de 21 000 m2, qui sera entièrement restructuré et rénové par la SFL, qui compte en faire le prochain centre d’affaires majeur de l’ouest de la capitale. L’opération commencera après le déménagement de SMA pour son nouveau siège, qui aura lieu au quatrième trimestre 2017.

Aucune autre cession n’a eu lieu au cours du premier trimestre 2017. La SFL a aussi annoncé que son endettement net consolidé au 31 mars 2017 est resté stable, à 1 920 millions d’euros contre 1 931 au 31 décembre 2016.

Enfin, la SFL a annoncé disposer de 510 millions de lignes de crédit confirmées non utilisées. Elles permettent à une société de s’assurer de la disponibilité de fonds sans avoir à s’endetter et de garder les liquidités sur son bilan. De quoi permettre à la SFL de continuer l’année avec sérénité.

F.T
Photo de Une : ©Fotolia

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