Il y a quelques semaines, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) faisait le point sur les coûts des énergies renouvelables en France, indiquant au passage que l’hydrolien marin est une filière de production très en retard sur le territoire national.

Souhaitant inverser la tendance, l’organisme a lancé en août 2015 un appel à projets, remporté par la Compagnie nationale du Rhône (CNR). Associée à HydroQuest et CMN, cette dernière sera en charge de l’exploitation et de la maintenance de 39 hydroliennes immergées dans le Rhône, dont la mise en service est prévue pour 2018. Un projet inédit à l’échelle mondiale, qui nécessitera pas moins de 12 millions d’euros.

Une nouvelle source d’énergie propre

En outre, le nouveau parc hydrolien disposera d’une capacité de deux mégawatts. Fixées par groupe de trois, les machines pourront ainsi produire 6 700 MWh en moyenne annuelle, « soit la consommation d’environ 2 700 habitants et l’équivalent de 2 000 tonnes d’émissions de CO2 évités par an », d’après la CNR.

« Ce projet de fermes hydroliennes fluviales constitue une première mondiale de par sa dimension et sa complexité », témoigne Ahmed Khaladi, chef de projet chez CNR. « Il permettra de valider la viabilité technico-économique de cette récente et innovante technologie de production d’énergie renouvelable ». Un bon moyen pour la France d’atteindre les objectifs fixés par la Programmation pluriannuelle de l’énergie !

F.C (avec AFP)