« Nous sommes bien dans le planning », a rassuré Nicolas Ferrand, directeur général de la Société de Livraison des Ouvrages Olympiques (Solideo) depuis la Cité du Cinéma, qui abritera le restaurant principal du village olympique. 

« Dans 12 jours nous finissons les travaux et au 1er mars nous allons remettre les ouvrages à Paris 2024 », a-t-il affirmé. Actuellement, 84 % des travaux des Jeux Olympiques de Paris 2024 sont achevés, avec pour objectif d’atteindre 89 % d’ici la fin de l’année.

Le Centre aquatique olympique livré avec un mois d'avance 

Le Village des athlètes, situé entre Saint-Denis, Saint-Ouen, et l’Ile-Saint-Denis, sera presque achevé d’ici la fin décembre, à l’exception d’une petite partie sur l’Ile-Saint-Denis ayant accumulé quelques semaines de retard, n’affectant qu’une fraction minime (500 lits sur 14 500).

La phase de réserve de deux mois suivant la remise des clés permettra d’apporter d’éventuelles modifications avant que le comité d’organisation des Jeux olymiques (Cojo) aménage les 2 800 logements temporaires qui accueilleront les athlètes et qui seront réaménagés après les Jeux.

Le chantier du Grand Palais, destiné à accueillir l’escrime, connait lui un calendrier très serré avec une livraison prévue le 19 avril au Cojo, mais des travaux complémentaires sont à prévoir. Pour la piscine de Colombes, réservée à l’entrainement, le planning est également ajusté, avec une fin des travaux prévue début juin pour une prise en main le 26 juin.

Cependant, la bonne nouvelle vient du Centre aquatique olympique (CAO) à Saint-Denis, face au Stade de France, dont la livraison est anticipée avec un mois d’avance en avril.

Une fierté collective 

Le directeur général a également précisé que 168 accidents du travail, dont 26 graves, étaient à déplorer sur l’ensemble des chantiers. Malgré ces défis, Nicolas Ferrand, aux manettes depuis 2017, souligne toutefois « un immense moment de fierté collective ».

Sur le plan financier, la Solideo a dû puiser dans ses réserves, lui restant actuellement 57 millions d’euros sur 95, conséquence de l’inflation depuis le conflit en Ukraine. Cette inflation a engendré des coûts supplémentaires, en partie couverts par l’État et les collectivités, alors que la part publique atteint 1,7 milliard d’euros sur un budget global de 4,4 milliard d’euros.

Marie Gérald (Avec l'AFP)

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