Face au marché paralysé, la Fnaim émet des propositions
« Après une très forte baisse d’activité l’an dernier, 2013 a été dans la même lignée, le nombre de transactions n’a pas réaugmenté. Il y a une ambiance d’inquiétude, qui génère l’envie de se faire entendre plus fortement », a expliqué Jean-François Buet, qui préside cette rencontre annuelle, lundi et mardi.
Alors que la loi Alur reviendra en commission à partir du 17 décembre, dans le cadre de sa seconde lecture à l’Assemblée, la Fnaim a engagé un dialogue avec le ministère du Logement.
« On peut encadrer les loyers, on peut mettre en place une garantie universelle, et on va la déterminer, je n’ai pas envie d’être critique sur le sujet, j’ai plutôt envie d’être constructif parce que nous avons des propositions, mais si un certain nombre de mesures apeurent les propriétaires, on n’arrivera pas à l’objectif souhaité », met en garde M. Buet.
La garantie universelle des loyers financée par une taxe
La Fnaim et son partenaire, l’assureur Galian, ont ainsi formulé des propositions concernant la Garantie universelle des loyers (Gul) qui doit entrer en vigueur d’ici le 1er janvier 2016 et ne doit plus être financée par une taxe, « une bonne nouvelle », ni « être obligatoire », affirme le patron de la Fnaim.
Parmi ses revendications, la Fnaim souhaite que le Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières, que prévoit de créer la loi Alur, ait une « vraie consistance et de vrais pouvoirs ».
Autre sujet d’importance : la fédération s’oppose fermement à ce que les locataires ne paient plus du tout d’honoraires de location aux agences immobilières, car le service qu’elles leur rendent doit être rémunéré, fait-il valoir.
La Fnaim propose aussi d’améliorer la gestion des copropriétés par la mise en place d’un service « extranet » où les copropriétaires trouveraient en ligne les comptes de leur immeuble, leurs comptes personnels, les décisions des assemblées générales, les règlements de copropriété...
L.P (AFP)