En 2017, la part des ménages détenant des crédits a progressé !
Ce taux « s’est nettement redressé » pour atteindre 47,8% (contre 46,4% en 2016 et 46,5% en 2015), avec près de 8 millions de ménages ayant contracté un nouveau crédit dans l’année.
Rappelons qu’entre 2008 et 2016, le taux de détention des crédits par les ménages s’était fortement « contracté ». Ce redressement met ainsi fin à trois années de « grande faiblesse ». Il s’appuie sur un rebond du taux de détention des crédits à la consommation qui passe de 25,5% en 2016 à 27,2% en 2017.
Réalisation des projets
L’étude indique que les usages des crédits à la consommation ont évolué depuis 2009 puisque les ménages font désormais preuve de plus de prudence. Ils ont été influencés en 2017 par la mise en place et le renforcement de dispositions législatives successives applicables au crédit à la consommation. L’an dernier, les crédits ont tout particulièrement servi au financement des projets d’équipements et d’amélioration du cadre de vie (travaux d’amélioration des logements).L’accession à la propriété en progression
Le taux de détention de crédit immobilier a continué de progresser et a atteint un « bon niveau » en 2017 à 30,8% (+ 0,1 point), « sous l’effet combiné d’un dynamisme de la demande et de conditions de crédits toujours très favorables ».La part des ménages accédant à la propriété atteint ainsi, à 23,1%, un des niveaux les plus élevés observés depuis le début des années 2000, montre l'étude.
« Bénéficiant d’une nouvelle amélioration de leur moral, les ménages ont exprimé en 2017, le sentiment d’une nouvelle amélioration de leur situation financière, pour la troisième année consécutive. Dans ce contexte, l’appréciation que les ménages portent sur leur budget s’est elle aussi améliorée », précise un communiqué.
En effet, 62,9% des ménages estiment que leur situation financière s’est améliorée ou stabilisée (contre 62,5% en 2016 et 58,7% en 2015). De même, la part des ménages estimant que le poids de leurs charges de remboursement est « supportable ou très supportable » reste élevée (86% en 2017 contre 85% en 2016).
L’Observatoire précise enfin que les intentions de souscription de crédits immobiliers dans les prochains mois se maintiennent à un niveau élevé et celles concernant les crédits à la consommation se relèvent.
R.C
Photo de une : ©Fotolia